Auteur, en 2004, d’un ouvrage remarqué- Les désordres du travail-Enquête sur le nouveau productivisme-  l’économiste Philippe Askenazy a souligné, lors de son audition, que les Etats-Unis, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne ont pris conscience, il y a déjà dix ou vingt ans, des problèmes posés par l’intensification des rythmes de travail. Ils ont mis en œuvre des politiques qui ont permis d’améliorer les conditions de travail, ce qui montre qu’une mobilisation des pouvoirs publics et des partenaires sociaux peut produire des résultats. Une tarification des accidents du travail et des maladies professionnelles plus incitative à la prévention, une formation adaptée des managers, de nouvelles formes d’intervention publique permettraient de progresser.