Seulement 8 % des cadres dirigeants de l’industrie automobile prévoient d’investir directement dans l’amélioration des technologies de batteries pour les cinq prochaines années. En effet, leurs investissements s’adresseront, pour la plupart, au développement de nouveaux petits moteurs à essence qui accompagneront les nouveaux modèles de véhicules hybrides (source : KPMG). Le sondage de KPMG montre aussi un pessimisme croissant chez ces mêmes dirigeants qui estiment que le grand déploiement des véhicules électriques attendu n’aura lieu que dans six à dix années, alors que l’an dernier il était prévu pour l’année prochaine.
Trois facteurs expliquent ce découragement et cette réticence des usagers :
- le véhicule électrique coûte encore très cher (exemple : Le modèle Leaf de Nissan coûte 33 k€, alors que le Qashqai de Nissan, véhicule à essence de calibre similaire est à 19k€)
- Il y a aussi un manque crucial d’infrastructures de recharge. D’aucuns soutiennent qu’en installant des bornes de recharges le marché décollera nécessairement, à l’instar de la Norvège dont le pays représente plus de la moitié des ventes du Leaf de Nissan.
- La batterie des véhicules électriques concentre à elle seule beaucoup d’enjeux. Elle coûte très cher ! Certains constructeurs envisagent des solutions de leasing pour diminuer le prix d’achat du véhicule, en échange d’une indemnité mensuelle de l’ordre de 50 € (c’est la solution envisagée par Renault pour Zoé). Le leasing permet, en outre, aux concessionnaires de se défaire d’une problématique marketing : l’usager ne se pose plus la question de la durée de vie des batteries.
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