Nouvelles mobilités et véhicules écologiques

Un blog des rapporteurs de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques – Assemblée nationale / Sénat

Nouvelles mobilités et véhicules écologiques

Les hydrocarbures

I. Présentation générale

Le pétrole est actuellement le carburant le plus utilisé, sous deux formes : l’essence et le gazole. Il a eu historiquement l’avantage d’être moins cher et plus pratique que les autres sources d’énergie permettant la propulsion des véhicules motorisés.

Ses réserves exploitables dépendent de son prix. Plus il est élevé, plus des gisements difficiles à atteindre peuvent être mis en valeur. Mais la demande est en partie fonction du prix, ce qui rend d’autres énergies plus intéressantes pour le consommateur s’il dispose des moteurs susceptibles de l’utiliser.

Les réserves sont estimées et non prouvées de façon certaine. De plus la définition des réserves dépend des Etats et des enjeux géopolitiques viennent souvent brouiller les chiffres. Certaines  de ces réserves ne seront pas exploitées si l’on suit la théorie du « pic de pétrole » selon laquelle la production commencera à décliner lorsque la moitié des réserves auront été utilisées. Certains spécialistes estiment que ce pic est déjà atteint, d’autres qu’il le sera en 2025 ou en 2035, c’est à dire dans un avenir très proche. Une seule chose est sûre, le stock de pétrole enfoui sous terre est limité et il faudra s’en passer un jour.

Pour M. Roland Vially, géologue à IFP Energies nouvelles (IFPEN), on ne se passera pas du pétrole du jour au lendemain ; la solution repose sur un “mix énergétique” associant les hydrocarbures aux énergies nouvelles qui font déjà l’objet des programmes de recherche de son institut.

Le gaz fera partie de ce mix, à côté d’énergies renouvelables. Les réserves connues de gaz naturel sont plus importantes : selon la manière dont on les évalue, elles correspondent à 60 ans ou à 120 ans de la consommation d’aujourd’hui. Ces chiffres ne signifient aucunement que nous avons entre 60 et 120 ans de tranquillité car la production des puits ne suivra pas la courbe de la demande.

La prise en compte des gaz non conventionnels  (gaz de schiste, mais aussi gaz de réservoirs compacts, gaz issus de gisements de charbon) doublerait le niveau des réserves actuelles de gaz naturel. Mais tout dépendra de leurs conditions d’exploitation et de la capacité des potentiels exploitants à garantir leur durabilité et le respect de l’environnement.

II. Contributions

1. de GDFSUEZ et l’AFGNV

Etat des lieux et potentiel du biométhane carburant