Le moteur est un élément central de la réflexion sur les nouvelles mobilités. En ce moment, c’est le moteur thermique (à essence ou diesel) qui est le moteur le plus répandu. Cependant, ce type de moteur s’accompagne de nombreux effets négatifs : rejet important de CO2, de NOx, de particules fines. Développer des moteurs thermiques qui produisent moins de ces émissions doit donc être une priorité. Cela doit être fait pour les nouvelles voitures mais aussi pour les voitures plus anciennes, car il faut avoir à l’esprit que le parc automobile se renouvelle très lentement.
Le moteur thermique restera dans un avenir proche, le moteur principal, il est donc indispensable de réduire ses émissions. Il faut aussi porter une attention particulière aux autres moteurs existants, encore trop peu développés alors que leurs caractéristiques permettent de répondre aux contraintes actuelles telles que la réduction des émissions de CO2. Le Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault a fixé en septembre 2012 l’objectif sur dix ans d’avoir des voitures consommant 2 litres d’essence aux 100 kms, entre autres, afin d’éviter une amende de l’Europe pour pollution de l’air.
On pense naturellement au moteur électrique qui connaît actuellement un développement important que ce soit utilisé seul ou en hybride. C’est d’ailleurs le type de moteur retenu pour l’Autolib à Paris. Selon les estimations, d’ici 2020, 5 à 20% du parc automobile seront des véhicules à moteur électrique.
Dans certains pays comme le Japon, l’Italie, les Etats-Unis, le moteur à gaz, qu’il soit à GPL ou GNV, se développe. Pratiques car pas besoin de transformation majeure du moteur, ils ont un bon rendement énergétique et émettent moins de CO2. Selon l’IFPEN, ils sont une bonne piste pour le développement des moteurs hybrides.
L’Allemagne, le Japon et la Corée du Sud développent les moteurs à hydrogène. Ces moteurs peuvent atteindre une autonomie de 500 à 700 kms.
Silencieux et n’émettant aucun gaz polluant, le moteur à air comprimé est aussi une solution intéressante.
Face à cette diversité de solutions, les véhicules hybrides et les « flexfuels », c’est-à-dire à carburant modulable, vont connaître un développement important.