Nouvelles mobilités et véhicules écologiques

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Nouvelles mobilités et véhicules écologiques

Le téléphérique urbain, une nouvelle manière de concevoir la mobilité

4 avril, 2013 · Pas de commentaire · Transports en commun

Après avoir connu le succès dans des villes comme New York, Londres, Bolzano en Italie ou Medelin en Colombie le téléphérique urbain est en passe de s’installer dans certaines villes françaises.

Le téléphérique dispose de nombreux atouts qui font de lui beaucoup plus qu’un simple transport de loisirs et de montagne. Economique, écologique (aucun rejet de CO2), facile à installer, et pouvant transporter plusieurs milliers de passagers par heure, le téléphérique a sa place dans la réflexion sur la ville et la mobilité de demain. Le téléphérique est une solution particulièrement adaptée aux régions enclavées, aux reliefs accidentés ou pour surmonter les problèmes de connexions entre certaines villes voisines.

De plus en plus de villes en France comme Brest[1], Toulouse[2] et Paris[3] sont en passe de concrétiser des projets d’installation de périphériques. Brest verra ses premières cabines en 2017. Le Syndicat des transports d’Ile-de-France devrait publier au printemps 2013 le résultat de son étude sur le projet « Téléval » devant relier Créteil à Villeneuve-Saint-Georges. Ce foisonnement de projets représente le regain d’intérêts pour ce nouveau moyen de transport alors qu’il y a quelques années de nombreux projets avait été laissé de côté en raison de la mobilisation des opposants à de tels projets.

Il est vrai que le téléphérique urbain ne peut pas répondre à toutes les situations. C’est un moyen de transport innovant qui peut être un des éléments des mobilités de demain bien qu’il ne puisse pas s’appliquer de manière globale. Il doit aussi s’inscrire dans une réflexion plus large de l’interconnexion et de l’intermodalité avec des points de connexion avec d’autres moyens de transports comme le métro ou les bus.


[1] Liaison entre les quartiers de Siam et des Capucins, au-dessus du fleuve Penfeld pour un coût de 15 millions d’euros

[2] Liaison entre l’université scientifique Paul Sabatier à l’Oncopôle pour un coût estimé de 44 millions d’euros

[3] Projet « Téléval »

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