L’Institut de veille sanitaire (InVS), pour sa part, a pour mission de surveiller l’état de santé de la population, d’assurer la veille et la vigilance sanitaire, d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé publique et de contribuer à la gestion des crises sanitaires. En cas d’alerte, l’InVS recommande toute mesure ou action appropriée pour prévenir ou atténuer l’impact de cette menace.
Considérant la complémentarité des missions des deux agences, des collaborations naturelles existent déjà (dioxines et incinérateurs, PCB, …). Il s’agit donc aujourd’hui pour les deux institutions d’aller plus loin dans la coordination et l’échange, notamment par l’élaboration d’un programme de travail annuel conjoint établi sur la base de l’identification de convergences dans leur programme de travail respectif.
Cet accord permet également de renforcer et d’optimiser leur coopération en fixant trois thèmes de travail prioritaires :
1) Surveillance intégrée des expositions aux substances chimiques :
- la mise en commun des données biologiques d’imprégnation humaine (biosurveillance) recueillies par l’InVS et des données de consommation alimentaire et de contamination des aliments et des travaux d’expertise de l’Anses. Cette collaboration permettra une meilleure caractérisation des expositions et facilitera l’interprétation des indicateurs biologiques d’exposition,
2) Veille, vigilance sanitaire :
- une mutualisation des données recueillies par l’InVS via le réseau des centres anti-poison et de toxicovigilance. Ces données contribueront aux travaux d’évaluation des risques menés par l’Anses, et notamment dans le domaine des produits phytopharmaceutiques, des biocides et des médicaments vétérinaires,
3) Lutte contre les maladies infectieuses :
- un approfondissement des coopérations existantes entre les équipes des centres nationaux de référence de l’InVS et des laboratoires nationaux de référence de l’Anses,
- des coopérations en matière d’épidémiologie animale et humaine, notamment concernant les maladies animales transmissibles à l’homme (zoonoses).
- 2Veille, vigilance sanitaire :
- une mutualisation des données recueillies par l’InVS via le réseau des centres anti-poison et de toxicovigilance. Ces données contribueront aux travaux d’évaluation des risques menés par l’Anses, et notamment dans le domaine des produits phytopharmaceutiques, des biocides et des médicaments vétérinaires, - 3Lutte contre les maladies infectieuses :
- un approfondissement des coopérations existantes entre les équipes des centres nationaux de référence de l’InVS et des laboratoires nationaux de référence de l’Anses,
- des coopérations en matière d’épidémiologie animale et humaine, notamment concernant les maladies animales transmissibles à l’homme (zoonoses).
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