Le 12 mars, nous avons effectué un déplacement dans l’académie de Nancy-Metz. Comme dans de nombreuses autres académies, l’assouplissement de la carte scolaire a eu peu d’effets dans les lycées du fait de la contrainte des capacités d’accueil. Ces mouvements limités ont redonné espoir et confiance aux chefs d’établissement qui, pour la plupart, redoutaient les conséquences d’une libéralisation totale.
Concernant les collèges, une initiative du Conseil général a retenu notre attention : le lancement de l’opération “Collèges : nouvelles générations”. Par ce plan, il s’agit en partie de répondre à une spécificité du territoire : nombre d’établissements de Meurthe-et-Moselle n’accueillent que 200 à 400 élèves. Des effectifs faibles au regard de la moyenne nationale.
Aussi, le département, en partenariat avec l’Education nationale, a choisi de définir des zones territoriales, sur lesquelles la création ou le regroupement d’établissements s’établit en fonction des objectifs de mixités géographique, sociale et scolaire.
La position ainsi défendue est que l’offre éducative ne peut se limiter à la seule question du patrimoine. Si les territoires n’ont pas compétence à intervenir sur les programmes par exemple, ils sont des partenaires éducatifs essentiels en ce qu’ils proposent des outils et des réalisations adaptés aux missions des équipes pédagogiques et aux besoins des élèves, lorsqu’ils permettent de rendre les établissements plus accessibles par la mise en place de transports adaptés.
En somme, des collèges modulaires qui répondent aux évolutions des enseignements, des établissements mutualisables, qui restent ouverts sur leur environnement. Avec un objectif : le souci de la mixité et du dynamisme territorial. Une nouvelle impulsion qui nous a intéressés dans le cadre de notre mission.
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