Lors de ma visite à Bruxelles mercredi dernier, j’ai eu l’occasion de rencontrer les principaux responsables de la Fondation polaire internationale.
Créée en avril 2002, elle est constituée d’un fort noyau belge. SAR le Prince Philippe de Belgique en est le président d’honneur et ses trois fondateurs sont l’explorateur Alain Hubert et les professeurs André Berger, climatologue de l’université catholique de Louvain, et Hugo Decleir, glaciologue de l’université libre de Bruxelles et président du Comité national belge sur la recherche en Antarctique.
L’un des principaux objectifs de la fondation est d’expliquer au public, à travers les recherches menées aux pôles, la réalité du changement climatique, son impact et la nécessité d’un développement durable.
La fondation a entrepris une importante activité à destination du jeune public. Elle dispose d’un site Internet dédié et de plusieurs publications dont une bande dessinée expliquant les enjeux et la complexité du changement climatique en coopération avec l’université de Genève.
Vis-à-vis du grand public, la fondation est investie dans la construction d’un musée du climat et de l’homme qui serait un observatoire du changement en cours. Dénommé Polaris et financé sur fond privé, il doit être inauguré courant 2008.
L’activité de la fondation est également scientifique en étroit partenariat avec le ministère fédéral belge de la recherche.
Ainsi en 2004, le ministère des affaires étrangères a confié à la Fondation une mission d’étude pour construire une nouvelle base belge en Antarctique. Elle doit être inaugurée au cours de l’année polaire.
Depuis 1967, la Belgique n’a plus de base active. La précédente était la base de banquise Roi Baudoin qui avait été active pendant une dizaine d’année.
La nouvelle base serait construite dans la même zone, la terre de la Reine Maud dans l’Antarctique de l’Est, mais sur une crête de granit. Elle sera située à 1.400 m d’altitude et 180 km de la côte. Le climat y sera relativement tempéré pour l’Antarctique, la température ne descendant pas en dessous de ‘ 35 °C. Sa construction représente un investissement de 4 millions d’euros et 1 million d’euros par an pour le fonctionnement. Elle s’inspire d’ailleurs pour certains points de la base Concordia qui est l’une des plus récentes et des plus performantes du point de vue écologique.
Ce sera une base ouverte uniquement l’été de novembre à février pouvant accueillir 12 personnes avec des extensions possibles. L’hiver des mesures automatiques seront effectuées.
Base moderne elle devra être aussi transparente que possible pour l’environnement : utilisation d’énergie renouvelable, recyclage des eaux usées, démontage en fin de vie’
Du point de vue scientifique, sont intérêt est d’être dans une zone où il n’y a pour l’instant pas de base et à une relative proximité des différents biotopes de l’Antarctique : banquise, montagnes, plateau, vallées sèches.
Commentaires
Cher Sénateur Gaudin,
L’IPF a organisé une conférence de presse mercredi dernier 31 mai, afin de présenter les derniers plans de la station antarctique belge, et de lancer la phase de construction.
Vous pourrez trouver l’ensemble des textes, images et présentations du dossier de presse sur notre site, en bas de la page: http://www.polarfoundation.org/index.php?s=4&rs=home&uid=435&lg=en
Nous vous remercions d’avoir posté ce blog qui nous permet de conserver le contact.
Sincères salutations
Bonjour,
Nous sommes la maison départementale de l’environnement de l’hérault, à vocation d’éducation à l’environnement.
La question est : Nous recherchons une grande exposition interactive sur les changements climatiques, sachant que nous disposons de 270 m2 de superficie pour exposer.
Auriez-vous connaissance d’une expo en direction du public sur ce thème ?
Merci d’avance de votre réponse,
cordialement,
Florence Richard
Cellule programmation
Maison départementale de l’environnement
Domaine de Restinclières
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