J’ai rencontré jeudi matin Nelly Olin, la ministre de l’écologie et du développement durable.
Comme lors de ma rencontre avec François Goulard, mon objectif était de la sensibiliser à la recherche en milieu polaire.
En effet, leur apport est fondamental aux grands enjeux d’aujourd’hui que sont le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
Nelly Olin s’est montrée d’autant plus attentive qu’elle revenait d’un “round” de négociation sur l’avenir du protocole de Kyoto et comprenait donc parfaitement ce qu’apportaient ces recherches au débat politique.
Lui relatant mon passage en Antarctique, je ne m’attendais pas à partager avec elle une partie de mon expérience puisqu’elle m’a dit s’être rendue au Groenland à l’invitation du Danemark et en Sibérie à l’invitation de son homologue russe. Elle a alors été confrontée à des conditions climatiques extrêmes – 47 °C – et comprend donc assez bien ce que peut-être le froid dans le grand Sud.
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J’ai rencontré le Ministre de la recherche, François Goulard, mardi après-midi.
Cet entretien avait pour but d’informer le ministre sur la démarche de l’Office parlementaire, les thèmes qui sont étudiés mais aussi le calendrier.
Les parlementaires ont ce rôle fondamental de porter à l’attention des ministres et des administrations parisiennes les questions dont ils ont eu connaissance à travers leurs rencontres, visites et auditions.
C’est ce à quoi je me suis employé. J’ai trouvé chez François Goulard une oreille attentive et un réel intérêt pour les problématiques de la recherche en milieu polaire.
A travers le récit de ma mission en Antarctique, j’ai pu lui faire prendre conscience du rôle fondamental de la logistique pour mener des recherches sur le continent qu’il s’agisse de moyens lourds comme les avions gros porteurs, les navires polaires et le raid, ou de moyens plus légers comme les avions Twin-Otter. Non seulement ces moyens sont indispensables pour développer des activités, mais ils sont aussi essentiels dans la négociation des accords internationaux de recherche. Il ne s’agit pas seulement d’évaluer les capacités scientifiques de chacun mais aussi la technologie et les moyens logistiques mis à disposition.
La France doit donc porter une attention particulière au renouvellement de ses moyens et à disponibilité d’une panoplie adaptée.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
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17:27 |
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A première vue, l’implication de la Nasa et des agences spatiales dans les recherches sur les pôles peut surprendre car l’espace ne vient pas spontanément à l’esprit quand on parle par exemple de mesurer l’épaisseur de l’inlandsis du Groenland ou de l’Antarctique ou de suivre l’évolution de la calotte arctique.
Pourtant c’est bien grâce à des moyens spatiaux que des observations globales peuvent être menées dans des zones où celles effectuées au sol sont rares et difficiles.
La Nasa, en collaboration avec d’autres intervenants, est impliquée dans la conduite de deux missions spatiales importantes : la mission GRACE et la mission Icesat.
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18:16 |
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A peu près à mi parcours de mon travail d’étude, c’était important pour moi d’avoir un échange avec les journalistes qui s’intéressent à la recherche en milieu polaire. Leurs points de vue, forgés à travers de multiples rencontres, complètent bien celui des scientifiques et des responsables administratifs et politiques.
C’était l’occasion de leur présenter ce que j’avais fait, notamment ma mission de novembre-décembre 2005, mais aussi les différentes questions qui, à mon avis, se posent aussi bien d’un point de vue scientifique, qu’administratif ou politique.
J’ai été très heureux de l’échange que nous avons pu avoir, qui me permet d’approfondir ma réflexion et de faire évoluer ma manière de voir.
Sophie Becherel de France Inter et Guy Clavel de l’AFP m’ont demandé pourquoi je privilégiais une approche essentiellement tournée vers les recherches menées sur l’Antarctique alors que l’Arctique présente un très grand intérêt.
S’il est vrai que l’essentiel de la recherche française est conduite au Sud et que plusieurs domaines de recherche très importants comme les forages glacaires et encore plus l’astronomie sont développés essentiellement sur le 6e continent, il est également exact que beaucoup de recherches s’enrichissent d’études bipolaires.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
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18:02 |
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J’ai été reçu mercredi 21 juin par Michel Fily et Jérôme Chappelaz les directeur et directeur adjoint du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement de Grenoble.
J’attendais particulièrement cette visite puisque le LGGE bénéficie d’une très grande réputation. J’avais pu la mesurer depuis les Etats-Unis où de nombreux chercheurs m’avait fait part de leur admiration pour le travail accompli en France.
D’ailleurs, le lendemain de ma visite, j’ai appris que le Pr Boutron s’était vu attribuer le prix international Felice Ippolito décerné par l’Académie des sciences et le Programme national Antarctique d’Italie. J’en profite pour le féliciter chaleureusement.
La journée a répondu à mon attente.
Elle a commencé par des présentations successives sur les thématiques de recherche du laboratoire :
- Climat moderne et observations glaciologiques par Gerhard Krinner,
- Chimie de l’atmosphère et interactions air-neige par Florent Domine,
- Paléo-climats, paléo-environnements par Jean-Marc Barnolat,
- Physique et Mécanique du matériau glace par Jérôme Weiss.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
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9:28 |
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J’ai auditionné le 1er juin, M. Paul Treguer, directeur de l’Institut universitaire européen de la mer (IUEM).
Cet Institut a été créé en 1997 au sein de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Il est également rattaché au CNRS et à l’IFREMER pour certaines de ses activités. Il a à la fois une mission de recherche et de formation.
Il est fort de plus de 200 permanents, une soixantaine de chercheurs contractuels et de 300 étudiants.
C’est un institut pluridisciplinaire, composé de sept unités de recherche : Physique océanique (UMR CNRS 6538), sciences de l’environnement marin (UMR CNRS 6539), Géomer Brest (UMR CNRS 6554), Microbiologie des environnements extrêmes (UMR 6197), Chimie marine (UMR CNRS 7127), Droit et économie de la mer (EA 221) et enfin Ecophysiologie et biotechnologie des halophytes et algues marines.
Ce sont les deux premiers, qui, pour l’essentiel, mènent des recherches en ou sur l’Antarctique.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
Technologies
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11:55 |
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