A peu près à mi parcours de mon travail d’étude, c’était important pour moi d’avoir un échange avec les journalistes qui s’intéressent à la recherche en milieu polaire. Leurs points de vue, forgés à travers de multiples rencontres, complètent bien celui des scientifiques et des responsables administratifs et politiques.
C’était l’occasion de leur présenter ce que j’avais fait, notamment ma mission de novembre-décembre 2005, mais aussi les différentes questions qui, à mon avis, se posent aussi bien d’un point de vue scientifique, qu’administratif ou politique.
J’ai été très heureux de l’échange que nous avons pu avoir, qui me permet d’approfondir ma réflexion et de faire évoluer ma manière de voir.
Sophie Becherel de France Inter et Guy Clavel de l’AFP m’ont demandé pourquoi je privilégiais une approche essentiellement tournée vers les recherches menées sur l’Antarctique alors que l’Arctique présente un très grand intérêt.
S’il est vrai que l’essentiel de la recherche française est conduite au Sud et que plusieurs domaines de recherche très importants comme les forages glacaires et encore plus l’astronomie sont développés essentiellement sur le 6e continent, il est également exact que beaucoup de recherches s’enrichissent d’études bipolaires.