J’ai rencontré jeudi matin Nelly Olin, la ministre de l’écologie et du développement durable.
Comme lors de ma rencontre avec François Goulard, mon objectif était de la sensibiliser à la recherche en milieu polaire.
En effet, leur apport est fondamental aux grands enjeux d’aujourd’hui que sont le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
Nelly Olin s’est montrée d’autant plus attentive qu’elle revenait d’un “round” de négociation sur l’avenir du protocole de Kyoto et comprenait donc parfaitement ce qu’apportaient ces recherches au débat politique.
Lui relatant mon passage en Antarctique, je ne m’attendais pas à partager avec elle une partie de mon expérience puisqu’elle m’a dit s’être rendue au Groenland à l’invitation du Danemark et en Sibérie à l’invitation de son homologue russe. Elle a alors été confrontée à des conditions climatiques extrêmes – 47 °C – et comprend donc assez bien ce que peut-être le froid dans le grand Sud.