J’ai rencontré le ministre de l’Outre-mer, M. François Baroin, hier après-midi.
L’objet de la rencontre était le rôle de la France dans l’océan austral, mais c’était aussi pour moi l’occasion de le remercier de vive voix d’avoir facilité le rapatriement du corps de la jeune femme assinnée récemment outre-mer et qui était originaire de ma région. J’associe également à ces remerciements les membres de son cabinet qui y ont contribué très activement mais avec beaucoup de discrétion et de souci humain.
J’en reviens à la présence française dans l’océan austral.
En présentant au ministre ma mission en Antarctique, c’était l’occasion pour moi de mettre l’accent sur les aspects logistiques, fondamentaux pour toute recherche dans ces territoires extrêmes. Je lui ai notamment raconté que le voyage de retour à bord de l’Astrolabe n’était pas des plus confortables. En effet, pour traverser la glace, le bateau est à fond plat ce qui est très utile, mais une fois dans les 50es et 40es c’est une autre affaire ! Le bateau bouge énormément et il faut avoir l’estomac bien accroché. Lors de ma traversée, je n’avais pas un très gros temps, mais on est tout de même obligé de parfois se sangler sur la couchette et de rester sans manger en scrutant l’horizon…