J’étais en visite en Allemagne en fin de semaine dernière auprès notamment de l’Alfred Wegener Institut (AWI) pour la recherche polaire et la recherche marine.
J’ai pu constater concrètement l’excellent niveau de coopération entre la France et l’Allemagne dans ces secteurs. Nos deux pays ont déjà fusionné leurs bases au Spitzberg et développent des programmes communs de recherche.
Ma visite a été l’occasion de la signature entre les parties française et allemande, en plein accord avec le PNRA (Italie), d’une lettre d’accord pour une première présence allemande sur la base franco-italienne Concordia sur la calotte de glace de l’Antarctique de l’Est.
C’est un événement vraiment important puisqu’il est le ferment du développement ultérieur de la coopération tripartite entre l’Allemagne, l’Italie et la France dans l’Arctique comme dans l’Antarctique.
L’expérience menée par l’AWI vise à mieux connaître les aérosols de la troposphère, les nuages et au final le bilan radiatif dans cette région. Elle s’inscrit dans le projet international TAVERN, mené en collaboration avec l’université de Bologne et dans le cadre du réseau européen ARENA pour le développement de l’astronomie en Antarctique, piloté par le LUAN à Nice.