Poursuivant mes auditions pour la préparation de mon rapport, j’ai reçu au Sénat mardi dernier :
- MM Bernard Delay, directeur du département environnement et développement durable du CNRS et Yvon Le Maho, directeur-ajoint de l’institut pluridisciplinaire Hubert Curien à Strasbourg,
- puis Jean-Louis Bourgeret directeur du Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation astrophysique (LESIA) de l’Observatoire de Paris, ainsi que Ludwig Klein, responsable du pôle solaire, Daniel Rouhan, responsable du pôle astronomie et Vincent Coudé du Foresto.
Deux thèmes a priori sans grand rapport, pourtant ils ont deux points communs au moins : ils trouvent en Antarctique un terrain d’excellence et sont certainement deux domaines d’avenir.
Les études écologiques menées en Antarctique paraissent exceptionnelles car elles bénéficient de manière tout à fait inhabituelle d’une action d’observatoire scientifique sur plus de 50 ans de la faune et de la flore des îles sub-antarctiques et de la Terre Adélie. Sur cette base de données, il est désormais possible de développer des recherches transversales et pluridisciplinaires, notamment sur les capacités d’adaptation au changement climatique.