Si chaque élève, quel que soit son lieu d’habitation, a un accès à une formation équivalente alors la sectorisation a un sens. A l’inverse, si l’offre est diversifiée, une politique du libre choix apparaît comme plus pertinente. Seulement aujourd’hui, l’école publique française se caractérise non par la diversification, mais par la hiérarchisation des établissements, par la différenciation entre les « bons » et les « mauvais ». Dans ce contexte, une désectorisation a des conséquences extrêmement négatives pour les établissements et élèves les plus en difficulté.