En poursuivant ma lecture du magazine La Recherche, j’ai été interpellé par les propos de Paul Crutzen, prix Nobel de chimie 1995 pour ses travaux sur la formation et la destruction de la couche d’ozone.
Il propose de larguer d’importantes quantités de soufre ou de sulfure d’hydrogène dans la stratosphère pour refroidir le climat, en cas d’urgence, si les températures se mettaient à augmenter trop rapidement (+0.2 °C par décennie).
Est-ce sérieux ?
Compte tenu de l’auteur de ces propos, je suis obligé de les considérer comme une solution à prendre en compte et pourtant, je vous avoue mon scepticisme.
Cette proposition est plus, me semble-t-il, une idée de recherche qu’une mesure à mettre en oeuvre. L’efficacité n’est pas démontrée, les conséquences sur l’environnement sont complètement inconnues et les coûts ne sont pas réellement estimés.
Deplus, je ne suis pas sûr que ce type de propos soit de nature à placer le débat sur une bonne base, même si, comme Paul Crutzen, on est déçu de la lenteur des changements.
Posté par Modérateur dans
Climat
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11:04 |
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Je profite de l’arrêt de la session parlementaire pour me reposer un peu, passer un moment en famille et lire sur les pôles.
J’ai acheté le numéro de juillet août du magazine La Recherche. Il est largement consacré au Climat. Le pôle Nord est particulièrement étudié – je regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus d’informations sur les évolutions au Sud -
J’ai été particulièrement intéressé par l’article de Jean-Claude Gascard, directeur de recheche du CNRS, professeur à l’Université Pierre-et-Marie-Curie à Paris et coordinateur du programme européen Damocles pour le “Développement de la modélisation et des capactités d’observation de l’Arctique pour des études environnementales à long terme”.
Il y fait le point sur les connaissances et l’évolution probable de l’océan arctique et de la banquise. Cet océan en pleine mutation se révèle être un des moins connus du monde.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
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16:08 |
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Mercredi, 12 juillet 2006
Jeudi matin j’ai participé à un petit-déjeuner qui réunissait autour de Catherine Bréchignac, présidente du CNRS et du Conseil d’administration du Palais de la Découverte, Arnold Migus, directeur général du CNRS, Jean-Jacques Gagnepain, président de l’Agence nationale de la Recherche (ANR), Dominique Le Queau, directeur de l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) ainsi que Jack Guichard, directeur du Palais de la découverte.
L’objectif de cette rencontre était de débattre des manifestations devant marquer l’année polaire internationale et coordonner les différentes intiatives.
L’année polaire internationale sera une formidable opportunité pour faire connaître et faire comprendre la recherche en milieu polaire et au-delà l’ensemble de la recherche, tellement sont nombreux les domaines concernés.
Ces recherches bénéficieront d’ailleurs d’un complément significatif de moyens – 10 millions d’euros minimum – Cela constitue un signe fort dans le paysage européen et particulièrement attendu outre Atlantique.
Du côté du ministère de la recherche, la programmation des quatre musées scientifiques sera coordonnée pour s’adresser à tous les publics et centres d’intérêt.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
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11:04 |
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J’ai rencontré le ministre de l’Outre-mer, M. François Baroin, hier après-midi.
L’objet de la rencontre était le rôle de la France dans l’océan austral, mais c’était aussi pour moi l’occasion de le remercier de vive voix d’avoir facilité le rapatriement du corps de la jeune femme assinnée récemment outre-mer et qui était originaire de ma région. J’associe également à ces remerciements les membres de son cabinet qui y ont contribué très activement mais avec beaucoup de discrétion et de souci humain.
J’en reviens à la présence française dans l’océan austral.
En présentant au ministre ma mission en Antarctique, c’était l’occasion pour moi de mettre l’accent sur les aspects logistiques, fondamentaux pour toute recherche dans ces territoires extrêmes. Je lui ai notamment raconté que le voyage de retour à bord de l’Astrolabe n’était pas des plus confortables. En effet, pour traverser la glace, le bateau est à fond plat ce qui est très utile, mais une fois dans les 50es et 40es c’est une autre affaire ! Le bateau bouge énormément et il faut avoir l’estomac bien accroché. Lors de ma traversée, je n’avais pas un très gros temps, mais on est tout de même obligé de parfois se sangler sur la couchette et de rester sans manger en scrutant l’horizon…
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
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C’est ce qu’affirme Jay Zwally (lead author) du Goddard Space flight Center de la NASA dans un article récent - 8 mars 2006 – du Journal de Glaciologie de la Société internationale de la Glaciologie.
Les chercheurs montrent que le changement climatique a un impact important sur les calottes de glace qui emprissonnent l’essentiel des masses d’eau douce de la planète.
L’étude se fondant sur des observations au cours d’une dizaine d’année aussi bien en Arctique qu’en Antarctique donne une vision globale de ces évolutions et conclut à une perte nette de glace entre 1992 et 2002 sur les deux pôles. Les données proviennent des satellites américains et européens.
Au Groenland, l’étude montre des pertes conséquentes au Sud-Est mais des gains importants au centre du fait d’importantes chutes de neige. Au total, sur la décennie étudiée, le Groenland aurait vu sa masse de glace légèrement augmenter du fait de l’augmentation des précipitations. Cette donnée est évidemment très controversée puisqu’elle contredit plusieurs études antérieures ou sur des périodes plus récentes. Il semble que le coeur du débat soit de savoir si la vitesse d’écoulement des glaciers qui serait de plus en plus rapide a un impact supérieur à l’augmentation des précipitations.
Posté par Christian Gaudin, Sénateur dans
Climat
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11:24 |
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