a319.serendipityThumb LAustralie choisit lA 319 pour desservir lAntarctique Restée inaperçue, cette nouvelle importante est tombée la semaine dernière.

Je me félicite d’abord du choix de l’Antarctic Division australienne pour un avion européen, l’Airbus A 319. Je suis heureux de ce succès technologique puisque c’est une nouvelle frontière qui s’ouvre pour EADS à un moment délicat de la vie de l’entreprise : pour la première fois un avion Airbus va desservir l’Antarctique ! Ce vol inaugural devrait avoir lieu en février 2007.

Comme l’a expliqué lundi le sénateur Campbell, ministre de l’environnement et du patrimoine, il s’agit de mettre en place une desserte régulière (10 à 20 vols durant l’été) de leur base de Casey à partir de Hobart. Une piste sur la glace est en préparation. Wilkins.serendipityThumb LAustralie choisit lA 319 pour desservir lAntarctique

La liaison pourra se faire en 4h au lieu de 10 jours actuellement par mer, facilitant considérablement la conduite des recherches et la logistique.

Mais les conséquences du choix de l’Australie ne s’arrêtent pas là.
Pour l’instant, DDU n’étant par relié par avion directement à l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, les chercheurs français profitent des liaisons aériennes établies par l’Italie, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande depuis Christchurch vers les bases de Mario Zuchelli, McMurdo et Scott. Puis à partir de ces bases, il est possible de rejoindre DDU ou Concordia par TwinOtter.

Or, la base de Casey est l’une des bases étrangères la plus proche de Dumont d’Urville et de Concordia. Les deux bases de banquise sont à peu près équidistantes de Concordia.

Il pourrait donc être possible, dans l’avenir, de coopérer avec l’Australie pour tirer partie de cette nouvelle liaison.

Au-delà de la logistique, c’est certainement aussi positif pour le développement de la coopération scientifique future au coeur du continent.