Mercredi, la mission s’est préoccupée des discriminations à l’encontre des jeunes. Les sénateurs ont débattu avec Mmes Carole Da Silva, membre du Collège du Haut Conseil de l’intégration, Sihem Habchi, membre du Collège de la Halde et Présidente de « Ni putes ni soumises », Caroline Bovéro, responsable de l’association APASO (Association Prévention Accueil Soutien Orientation) qui coordonne le point d’accès au droit des jeunes, MM. Guillaume Ayné, directeur général de SOS Racisme et Pascal Bernard, vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH).
Ces intervenants ont relayé les expériences dont ils sont témoins, que les discriminations soient liées à l’âge, à l’origine géographique, au sexe ou à l’origine.
Tous sont persuadés de la nécessité de convaincre les employeurs du fait que la « performance économique durable » est aussi liée à la « performance sociale ».
Nous croyons aussi que pour un employeur (entreprise, collectivité territoriale, association), la diversité est une valeur ajoutée. Il faut donc encourager le parrainage et le tutorat pour jouer « gagnant gagnant »
: pour les jeunes qui accèdent à leur premier emploi et pour les entreprises dont un certain nombre peinent à recruter.
Avez-vous ce type d’expérience ? Selon vous, comment inciter les employeurs à y recourir davantage ?