J’ai employé ces dernières semaines à achever mon rapport pour la Commission des finances sur le crédit impôt recherche. Je l’ai présenté le 25 mai dernier.
Me voilà plus libre pour reprendre le fil de mes travaux sur le subantarctique.
La composition du comité de pilotage est maintenant achevée et m’a été confirmée par le Président de l’Office, le député Claude Birraux avec l’arrivée de Cédric Marteau.
J’ai particulièrement eu l’occasion de l’apprécier au cours de ma mission dans les îles subantarctiques. Il est aujourd’hui directeur de la réserve naturelle et en même temps en charge de toutes les questions d’environnement pour les TAAF. C’est un très bon connaisseur des problématiques de conservation à terre mais aussi en mer. Il fait partie de la délégation française à la CCAMLR et à l’ACAP.
Il a hiverné à Kerguelen en 2003 pour suivre le programme « Oiseaux et Mammifères marins » et a préparé une thèse à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE) sur l’impact de la pêche à la légine sur les populations de pétrels gris et pétrels à menton blanc des îles Crozet et Kerguelen.
Il a également mené plusieurs campagnes à la mer dans le cadre de la surveillance des pêcheries que ce soit pour la légine ou pour le thon tropical.
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Ma mission parlementaire vise notamment à faire une évaluation comparée de notre action dans les îles subantarctiques françaises et de celle menée par des pays étrangers dans des îles similaires.
Je voudrais débuter ce travail comparatif par Tristan da Cunha et Amsterdam.
J’avais souligné lors de mon passage à Amsterdam que l’archipel Tristan da Cunha est comme le frère jumeau des îles Amsterdam et St-Paul. L’île proprement dite de Tristan da Cunha est située dans l’Atlantique Sud à la même latitude qu’Amsterdam : 37e Sud, 13e Ouest (Amsterdam : 37e S, 77e E)
Ces deux groupes d’îles ont des histoires et une géographie proche à la grande différence qu’une population permanente vit sur Tristan.
Ce qui est extraordinairement frappant, c’est, qu’à une telle distance à l’ouest et à l’est de l’Afrique, on constate une très grande similitude de végétation et de vie animale. Par quel mécanisme cela est-il possible ? Pourquoi s’agit-il parfois des mêmes espèces et dans d’autres cas d’espèces proches ?
Les deux espèces d’albatros endémiques : celle d’Amsterdam (ci-contre) et celle de Tristan (ci-dessus) sont très proches l’une de l’autre.
Posté par M. Christian Gaudin, sénateur dans
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