Chers internautes,
Le rapport de la mission « Jeunes » est mis en ligne aujourd’hui.
A l’issue de deux mois intensifs d’auditions et d’un débat parlementaire fourni, nous avons fait un état des lieux de la situation des jeunes en France. Nous avons aussi fait des propositions pour améliorer leurs conditions de vie, en essayant d’être aussi concrets que nous le pouvions.
Merci à vous lecteurs et commentateurs de ce blog : vous nous avez permis de faire avancer notre réflexion et d’infléchir nos positions.
Mais notre travail n’est pas terminé. Martin Hirsch va lancer un débat sur l’autonomie des jeunes dans l’ensemble de notre société. La confrontation des idées mènera sans doute à la définition de solutions à la fois pertinentes et consensuelles pour l’un des enjeux majeurs de notre société.
Le travail se poursuit donc, et dans ce débat, nous avons aussi besoin de vous, de votre avis, de vos commentaires et de vos propositions. Le blog reste donc ouvert. Venez-y nombreux.
Commentaires
Jeune de 21 ans, j’ai du mal à comprendre ce regain d’intérêt soudain pour les jeunes et la Jeunesse alors que les faits et le retour d’une politique sécuritaire démontrent le contraire (portiques de sécurité, arrestation d’enfant de 6 et 11 ans par exemple).
Même si on a pu voir un doublon de commission pour réfléchir à des propositions pour l’autonomie des jeunes tant par le Haut Commissaire à la Jeunesse que le Sénat. Quel sens à ce doublon ? Y a-t-il une complémentarité entre ces deux travaux ou le désaveu de l’un des deux ?
Je salue les initiatives “d’ouverture” en créeant deux sites internet comme la génération active ou ce blog mais au vue du nombre de commentaires tant sur l’un que sur l’autre en comparaison du nombre de jeunes ; je me permets d’émettre quelques doutes sur ce choix d’outils de communication.
Ou serait-ce une manière d’ouvrir un espace d’expression et de se dédouaner sur une jeunesse qui n’a pas su en profité. Bref.
Je crois au changement de regard que portent l’ensemble des acteurs rencontrant les jeunes dans leurs parcours de vie tant par l’information, la sensibilisation mais surtout la formation. Cela vaut pour le propriétaire d’un logement, les conseillers d’orientation, des banquiers, les élus.
Par rapport à ces derniers, un exemple frappant. Depuis quelques années, on observe une nette augmentation de création de Conseils (locaux, municipaux,, départemenataux, régionaux, etc) de Jeunes. Seulement, et pour une grande majorité, un instrument de manipulation dans le sens où les jeunes n’ont pas les moyens de prendre des décisions et de les mettre en actes (absence de budget) et ce, souvent, par défaut par manque d’informations sur les possibles et non pas par malveillance. Ces conseils ne servant plus que de vitrine politique et c’est bien dommage pour la portée qu’ils peuvent avoir. Et c’est là où la formation des élus peut se révéler efficace.
Membre du CNJ (Conseil National de la Jeunesse), je ne m’étendrai pas sur cette instance qui n’a jamais su trouvé sa place dans le paysage politique tout comme les CDJSVA (Conseil départermental de la Jeunesse, de la Vie Associative et des Sports) ê combien inutilisés car inutiles donc inanimés aujourd’hui.
J’aimerai croire en des volontés politiques sincères et honnêtes et j’ose espérer que mes doutes se dissiperont.
Contrairement au commentaire précédent, je comprends tout à fait que l’on s’intéresse aux jeunes, cela me paraît même évident. Quant à l’impression de montée de la politique sécuritaire du gouvernement, il ne s’agit – au moins dans les exemples cités – que de faits précis montés en épingle par l’opposition afin de discréditer le gouvernement. “L’affaire” des 2 enfants interpellés est d’ailleurs bien plus complexe qu’il n’y paraît et ne peut être résumé en une phrase, surtout si le seul but est de susciter une émotion et un sentiment de révolte. Bref, fermons la parenthèse.
Plus concrètement, alors que nous avons la chance d’avoir une natalité bien meilleure que nos voisins, je trouve dommage que notre système scolaire soit aussi rigide, et que nous “perdions” ainsi de nombreux jeunes en cours de route lors de leur cursus scolaire. Dans certains pays nordiques, ceux qui sont en difficulté ne sont jamais mis de côté, et le recours au “soutien scolaire” n’est pas une honte, mais une chance.
Si ce dernier point n’est pas mis en valeur dans votre rapport (ce qui est dommage), j’apprécie tout de même les propositions d’assouplissement en matière d’orientation et de valorisation des compétences. C’est absolument crucial, autant pour les jeunes que pour la société. Tout le monde sait en effet qu’un jeune intégré dans la société n’a que peu de chance d’avoir à faire avec la justice…
This is a global challenge. Engaging young people is vital to the success of everything we need to remember that.
How about asking for their ideas as well rather than assuming we know Because maybe we do not know everything we think we do.