Mercredi, 30 septembre 2009
Le plan « Agir pour la jeunesse » reprend nombre des propositions de la mission d’information : mise en place d’un service public de l’orientation, lutte contre le décrochage scolaire, alignement du statut des apprentis sur celui des étudiants, réforme des stages, relance du service civique’ Sur tous ces sujets, agir au-delà des clivages politiques, pour aider les jeunes à accéder à l’autonomie, est une nécessité urgente.
A titre personnel, je soutiens également l’extension du RSA aux jeunes actifs, lorsqu’ils ont travaillé deux ans au cours des trois années précédentes. Cet encadrement est nécessaire, afin de ne pas inciter les jeunes à sortir de façon précoce du système scolaire et de formation, alors qu’il faut, au contraire, leur permettre d’y accéder plus largement lorsque leur formation s’avère insuffisante ou inadaptée. Sur cet aspect, la mission avait d’ailleurs appelé de ses vêux une augmentation des crédits en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, afin de renforcer rapidement les moyens de ceux qui sont les plus en difficulté.
Sur tous les volets du plan « Agir pour la jeunesse », vos idées nous intéressent : que pensez-vous notamment de l’extension encadrée du RSA ? Comment aider les jeunes les plus en difficulté à s’insérer professionnellement ?
Posté par Christian Demuynck, Sénateur dans
Ressources financières
à
12:31 |
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Dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie, le Sénat a adopté, mercredi 23 septembre, un amendement incitant les propriétaires à louer leur logement aux étudiants et apprentis disposant de revenus modestes.
Grâce à cet amendement, ces jeunes pourront plus facilement accéder à des logements dont le loyer est supérieur à la moitié de leurs revenus. En effet, le propriétaire ne pouvant pas, dans ce cas, bénéficier d’une assurance contre les loyers impayés, il pourra néanmoins désormais louer son logement à un étudiant ou un apprenti en contrepartie de l’apport de la caution solidaire d’un tiers.
Par ailleurs, parmi les solutions proposées par notre mission d’information : l’ouverture plus large de la garantie contre les risques locatifs, la construction de nouveaux logements pour les étudiants et les apprentis, et le développement de la colocation et de la cohabitation intergénérationnelle.
Vos réactions et suggestions nous intéressent.
Posté par Christian Demuynck, Sénateur dans
Logement
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10:15 |
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Vendredi, 25 septembre 2009
Le 14 septembre a été déposée sur le Bureau du Sénat une proposition de loi relative au service civique. Notre collègue M. Yvon Collin et les membres du groupe du Rassemblement démocratique et social européen du Sénat, ont pour volonté de « recréer du lien social, de permettre à des jeunes, parfois à la recherche de repères, de s’engager au service des autres, en faveur de l’intérêt général ».
J’ai été désigné rapporteur de ce texte. Ses modalités techniques n’ont pas encore été examinées par le Sénat, mais il a été inscrit à l’ordre du jour de la semaine d’initiative sénatoriale (la discussion est prévue le mardi 27 octobre), est conforme à la fois aux objectifs de la mission « Jeunes » du Sénat et aux conclusions du Livre vert sur la jeunesse présenté par M. Martin Hirsch, Haut-commissaire à la jeunesse.
Constatant que le dispositif actuel du service civil volontaire n’a pas atteint ses objectifs (il devait concerner progressivement jusqu’à 50 000 jeunes en 2007 mais à peine plus de 3 000 volontaires ont été recrutés depuis sa création), la proposition de loi vise, comme le proposait notre mission, à unifier les principaux dispositifs actuels de volontariat sous un statut homogène et simplifié. Ce service resterait volontaire et modulable.
Nous nous réjouissons bien évidemment de cette initiative et attendons avec impatience le débat parlementaire qui devrait permettre de définir le meilleur système pour parvenir à l’objectif de 10 % d’une classe d’âge passant par le service civique (soit 70 000 jeunes).
Vos réactions sur ce sujet sont les bienvenues d’ici là.
Comme chaque année, la rentrée universitaire est précédée d’une polémique sur l’évaluation de son coût pour les étudiants. Les chiffres avancés par les syndicats étudiants divergent de ceux du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
C’est pourquoi il nous semble nécessaire que notre pays se dote d’un nouvel indicateur, fiable, permettant d’évaluer le coût de la rentrée étudiante et qui serait pris en compte pour la revalorisation des bourses. Qu’en pensez-vous ?
Notre Mission d’information a proposé diverses mesures pour aider les étudiants à faire face au coût de la rentrée.
Y adhérez-vous ?
Posté par Raymonde Le Texier, sénatrice et Christian Demuynck, sénateur dans
Ressources financières
à
19:39 |
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