20% des jeunes sortis de leur formation initiale sont au chômage : triste score pour la France qui se situe ainsi dans les taux les plus élevés d’Europe. La faute aux jeunes ? Certainement pas. La faute à l’économie ? En partie, probablement. Mais les sénateurs ne se voilent pas la face : les pouvoirs publics portent une part de la responsabilité et se doivent d’agir au plus vite.
Que proposent-ils ? Des solutions simples :
- il faut généraliser les stages dans toutes les filières de formation et encourager l’organisation, par les écoles et universités, de la « bourse de stage » via des partenariats avec les représentants des employeurs ;
- parallèlement interdire les stages hors cursus. Un stage, ce ne doit pas être un vrai emploi avec un faux salaire mais bien un outil de formation. Quand on est sorti de l’école, on a droit à un véritable contrat dès son arrivée dans l’entreprise ;
- le recours aux contrats aidés ne doit pas être un tabou. La crise appelle le pragmatisme : le fait pour des communes d’accueillir des jeunes peu qualifiés dans des emplois aidés peut être d’autant plus utile que cet accueil s’accompagne d’un volet formation réel.
Voici quelques-unes des propositions en débat au Sénat et sur ce blog. Qu’en pensez-vous ? Le rapport définitif de la mission sera publié le 28 mai et sera prolongé d’une réflexion en juin. Nous avons besoin de vos avis.
Pour les sénateurs, le chômage des jeunes n’est pas une fatalité
Mercredi, 27 mai 2009
La mission poursuit ses auditions
Mardi, 5 mai 2009
Deux tables rondes ont eu lieu les 28 et 29 avril avec des représentants du monde du travail. La première rassemblait des syndicats de salariés, tandis que les organisations d’employeurs et les organisations professionnelles étaient réunies lors de la seconde.
N’hésitez pas à visionner ces auditions et nous faire part de vos commentaires !
Débat sur les discriminations à l’encontre des jeunes
Jeudi, 9 avril 2009
Mercredi, la mission s’est préoccupée des discriminations à l’encontre des jeunes. Les sénateurs ont débattu avec Mmes Carole Da Silva, membre du Collège du Haut Conseil de l’intégration, Sihem Habchi, membre du Collège de la Halde et Présidente de « Ni putes ni soumises », Caroline Bovéro, responsable de l’association APASO (Association Prévention Accueil Soutien Orientation) qui coordonne le point d’accès au droit des jeunes, MM. Guillaume Ayné, directeur général de SOS Racisme et Pascal Bernard, vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH).
Ces intervenants ont relayé les expériences dont ils sont témoins, que les discriminations soient liées à l’âge, à l’origine géographique, au sexe ou à l’origine.
Tous sont persuadés de la nécessité de convaincre les employeurs du fait que la « performance économique durable » est aussi liée à la « performance sociale ».
Nous croyons aussi que pour un employeur (entreprise, collectivité territoriale, association), la diversité est une valeur ajoutée. Il faut donc encourager le parrainage et le tutorat pour jouer « gagnant gagnant » : pour les jeunes qui accèdent à leur premier emploi et pour les entreprises dont un certain nombre peinent à recruter.
Avez-vous ce type d’expérience ? Selon vous, comment inciter les employeurs à y recourir davantage ?
Faut-il évaluer les structures d’insertion professionnelle ?
Jeudi, 9 avril 2009
Au cours de notre table ronde sur les discriminations à l’encontre des jeunes, on nous a dit que les structures dont la mission est de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes devraient davantage leur faire confiance et mieux les accueillir. Certaines devraient aussi se professionnaliser davantage.
Des propositions concrètes ont été débattues, notamment : faut-il évaluer ces structures d’insertion ?
Quel est votre avis ? Si vous pensez que oui, selon quels critères ?
Train pour l’emploi et l’égalité des chances
Jeudi, 9 avril 2009
Mardi 31 mars, on est allé gare de l’Est, à Paris, visiter le Train pour l’emploi et l’égalité des chances. Pendant 12 jours, il a fait le tour de France pour mettre en relations directes des chercheurs d’emplois et des employeurs.
Des jeunes m’ont dit que ce contact direct leur redonnait confiance et que certains avaient décroché des entretiens de recrutement.
Pensez-vous qu’il faudrait multiplier ce type d’initiatives ?
Table ronde avec des représentants des syndicats d’étudiants
Mercredi, 1 avril 2009
Retrouvez la table ronde organisée le 25 mars 2009 par la mission avec des représentants des syndicats de l’Union des étudiants de France (UNEF), de la Fédération des associations générales des étudiants (FAGE), de l’Union nationale inter-universitaire (UNI), de la Promotion et défense des étudiants (PDE) et de la Confédération étudiante (CE).
Parmi les nombreuses propositions : que pensez-vous de celle qui consisterait à réserver les stages aux étudiants, dans le cadre de leur cursus et à interdire aux employeurs la possibilité de recourir à des stagiaires diplômés ?