J’ai rencontré aujourd’hui l’équipe du laboratoire ECOMAR de l’université de La Réunion, dont j’avais déjà rencontré le directeur-adjoint, Matthieu Le Corre, lors d’un colloque au Sénat sur les îles éparses.
Je les remercie du temps qu’ils m’ont consacré et j’ai même appris que Matthieu Le Corre était le fils d’un chercheur qui était dans le même laboratoire que moi à l’école Centrale de Nantes. C’est l’occasion de lui faire mes amitiés.
De passage à La Réunion, je voulais en profiter pour rencontrer toute l’équipe et mieux comprendre leurs recherches dans ces îles et leur lien avec les travaux menés plus au Sud.
Ce que je retiens de notre rencontre, ce sont les limites de la notion de « gradient Nord-Sud » dès lors que l’on parle de milieux faunistiques et floristiques si différents. Il y a déjà beaucoup à faire en les intégrant dans les ensembles plus larges de la ceinture tropicale.
Cependant, il y a de nombreux points communs à exploiter et comparer : toute la problématique des espèces invasives et la restauration de milieux dégradés et donc plus généralement la question de l’évolution des écosystèmes.
On trouve aussi des points communs quant à leur rôle de réservoir de biodiversité.
Enfin je note les mêmes problématiques logistiques, de présence régulière ou permanente et donc de possibilité d’y développer de véritables observatoires. Les chercheurs auraient besoin d’une desserte aérienne garantie après les Transall de l’armée de l’Air, d’un moyen maritime et enfin de recruter des VAT (volontaires de l’aide technique) comme l’IPEV le fait dans les îles du grand Sud.
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