Comme toutes les îles subantarctiques, les îles de l’archipel Crozet sont des îles purement océaniques, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas détachées d’un continent mais ont surgi de l’océan à la suite d’une activité volcanique. On retrouve sur l’île des bombes volcaniques (à droite) mais aussi des traces de l’origine sous-marine comme ces basaltes érodés en pelures d’oignon qui sont d’anciennes coulées figées et qui s’usent par couches successives.
Nous trouverons, au cours de nos deux sorties d’aujourd’hui, de nombreuses traces spectaculaires de ce volcanisme : surgissements basaltiques laissés nus par l’érosion : le dyke de La Pérouse ou la Tour blanche, des orgues spectaculaires (photos).
Se pose donc la question de l’origine et du mécanisme de colonisation de ces îles par la flore et la faune.
Dans ce débat scientifique, un point vient d’être éclairci. On s’interrogeait pour savoir si la dernière grande glaciation avait entraîné une recolonisation complète ou si la végétation avait pu trouver des zones pour se réfugier. C’est la seconde hypothèse qui semble être vraie. A la suite de l’examen des pollens se trouvant dans les sédiments d’un lac situé dans un ancien cratère (photo), il a pu être montré que l’on trouvait les mêmes types de pollens avant et après la glaciation. La végétation a repris d’elle-même progressivement sur l’île de la Possession, sans nécessairement de recolonisation extérieure.
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