La visite des labos ce matin et les différents échanges avec les VCAT me conduisent à m’interroger sur le statut des VCAT qui assurent l’acquisition des données pour tous les programmes de recherche dans les îles subantarctiques.
L’expérience acquise, en cours ou à la sortie immédiate des études, est évidemment exceptionnelle mais est-elle bien valorisée sur le marché du travail ou dans un parcours professionnel ?
C’est loin d’être évident. Le retour en France n’est pas toujours facile et je constate avec surprise que le VCAT n’est pas lié systématiquement à l’accomplissement d’un Master de recherche ou au début d’une thèse, c’est même plutôt l’exception. Statutairement, il n’y a pas de lien.
J’approuve Yves Frenot (CRO XIX, 1982) qui m’indique vouloir essayer de développer des partenariats avec des écoles doctorales. Il est évidemment bien placé pour en parler aux VCAT, lui qui était hivernant, ici à Crozet en 1982 dans la 19e mission et qui est aujourd’hui, directeur de l’IPEV. Son successeur se trouve peut-être parmi eux.
Commentaires
Excellente problématique…
Hivernant sur Crozet, il y déjà plus d’un an, on m’avait annoncé une valorisation de mon CV exceptionnelle. Et au retour en métropole, c’est la douche froide, les recruteurs n’en n’ont que faire et pour la plupart, il ne considère même pas ceci comme une expérience.
Cela ne retire en aucun cas mon ressenti personnel, soit une expérience plus qu’enrichissante tant au niveau professionnel qu’au niveau humain.
Pour l’anecdote, j’étais la haut en tant que technicien en électronique pour un programme de sismologie et de magnétisme et maintenant, je suis le plus simple des employé dans un karting…
Cordialement