Je consacre ma matinée à la visite du bâtiment Biomar de l’IPEV où se trouvent les laboratoires de plusieurs programmes de recherche.
Je débute par ceux consacrés à la physiologie du manchot. Endotherme, c’est-à-dire animal produisant sa propre chaleur, le manchot aiguise la curiosité des scientifiques. Deux programmes de biologie fondamentale sont menés pour comprendre les mécanismes de production d’énergie, de résistance à l’effort et de respiration.
Ils donnent lieu à des actions intrusives sur les animaux et doivent donc obéir à de stricts protocoles contrôlés par un comité d’éthique mais aussi par le comité de l’environnement polaire et le conseil national de protection de la nature.
Dans le cadre du programme ECOBIO que j’ai déjà évoqué, des recherches pionnières sont entreprises pour comprendre le gastéropode le plus austral au monde : notodiscus hookeri.
Est aussi mené le suivi des colonies d’albatros, 7 sur les 8 existantes sont présentes sur l’île. Là aussi la technologie est à l’œuvre pour parvenir à les suivre en mer grâce à des GPS ou des balises Argos miniaturisées :
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