J’ai rencontré aujourd’hui l’équipe du laboratoire ECOMAR de l’université de La Réunion, dont j’avais déjà rencontré le directeur-adjoint, Matthieu Le Corre, lors d’un colloque au Sénat sur les îles éparses.
Je les remercie du temps qu’ils m’ont consacré et j’ai même appris que Matthieu Le Corre était le fils d’un chercheur qui était dans le même laboratoire que moi à l’école Centrale de Nantes. C’est l’occasion de lui faire mes amitiés.
De passage à La Réunion, je voulais en profiter pour rencontrer toute l’équipe et mieux comprendre leurs recherches dans ces îles et leur lien avec les travaux menés plus au Sud.
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11:43 |
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Je pars aujourd’hui pour La Réunion pour embarquer jeudi sur le Marion Dufresne, ces dernières semaines ont été bien occupées à tout préparer – en plus des autres obligations politiques et sénatoriales bien entendu.
Visites médicales, rassemblement du paquetage nécessaire, avis des uns ou des autres… C’est maintenant l’impatience des découvertes à venir.
Le programme à La Réunion va être bien occupé : rendez-vous avec le Pr Matthieu Le Corre à l’université sur la biodiversité, rencontres avec le Préfet de région puis celui des TAAF, également au COMSUP pour parler de l’action de l’État en mer. Je vais aussi visiter un bateau spécialisé dans la pêche à la légine…
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Directrice de l’Institut national de l’écologie et de l’environnement (INEE) du CNRS, Françoise Gaill a accepté hier soir de rejoindre le Comité de pilotage. C’est pour moi un honneur de pouvoir compter sur son éclairage.
Élargir la perspective est aussi très important alors que nous sommes en pleine année de la biodiversité, car la recherche qui se fait dans ces zones est une recherche qui se déploie sur un spectre plus large.
De par ses fonctions au CNRS, elle est au cœur de la communauté scientifique sur les questions de biodiversité. Sans qu’elle soit spécialiste des milieux polaires, elle est très au fait de l’intérêt scientifique de ces régions pour comprendre l’impact de l’évolution climatique.
Sa spécialité est la biodiversité marine et plus particulièrement les environnements profonds et les milieux extrêmes. Elle s’est intéressée à comprendre les mécanismes qui permettent aux organismes d’y vivre et de s’y développer, ce qui la prédisposait peut-être à être sensible aux milieux polaires.
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10:29 |
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La composition du Comité de pilotage se poursuit. Aujourd’hui, j’ai reçu la réponse positive du Pr Guy Duhamel du Muséum national d’histoire naturelle.
Sa contribution sera importante. C’est un grand spécialiste des ressources halieutiques des zones économiques exclusives des TAAF notamment pour la pêche à la légine et à la langouste.
Il va renforcer le comité pilotage sur les aspects « gestion » de la biodiversité et pourra m’aider à appréhender une problématique émergente comme la pêche au Krill.
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10:28 |
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Je voulais profiter du lieu de départ du Marion Dufresne – La Réunion – pour me rendre en Afrique du Sud afin de rencontrer les scientifiques et les responsables de la gestion des îles subantarctiques Marion, Cough et Tristan Da Cunha. J’envisageais notamment de me rendre au siège au Cap (photo) du Programme antarctique Sud Africain. Cela me semblait pratique pour faire un stop d’une journée ou deux à l’aller ou au retour.
Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Les liaisons aériennes ne sont pas suffisamment développées, il n’y a qu’un seul vol direct hebdomadaire.
De plus, les scientifiques contactés sur place sont absents aux dates où j’aurais pu m’y rendre. Il me faut donc renoncer. Je vais essayer de les rencontrer à l’occasion de leur venue en Europe. Plusieurs doivent venir à la conférence d’Oslo cet été.
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Vendredi, 26 février 2010
Yvon Le Maho est le second chercheur à avoir répondu positivement à ma proposition de participer à mon comité de pilotage. C’est un plaisir que de l’avoir à mes côtés pour ce travail.
Yvon Le Maho est un scientifique chevronné. Il est membre de l’Académie des sciences depuis 1996. S’il est surtout connu pour ses travaux sur le manchot royal, il est extrêmement impliqué dans tous les débats sur la biodiversité et les évolutions climatiques.
J’apprécie beaucoup chez lui son sens de la pédagogie et sa disponibilité. Nous avons travaillé ensemble à plusieurs reprises. C’est aussi un chercheur proche du terrain qui n’a pas hésité, encore l’an passé, à hiverner dans les terres australes pour poursuivre ses recherches. Il a une vision très pluridisciplinaire de son travail ce que je crois important.
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Mon étude de faisabilité étant approuvée, je dois maintenant constituer le comité de pilotage scientifique qui m’accompagnera tout au long de la préparation du rapport.
Le rôle du comité de pilotage est d’éclairer, orienter, conseiller le travail du parlementaire de l’Office afin qu’il soit au courant des dernières évolutions scientifiques et qu’il puisse prendre en compte tous les points de vue dans leur diversité.
C’est le président de l’Office, Claude Birraux, qui le nomme sur proposition du rapporteur.
La première personne que j’ai sollicitée est Yves Frenot (photo), le directeur de l’IPEV. Il a aussitôt accepté.
Je connais Yves Frenot depuis plusieurs années. Il est spécialiste de la faune et de la flore subantarctique. C’est l’un des scientifiques français les plus cités dans le monde sur ce créneau. Longtemps directeur-adjoint de l’IPEV au côté de Gérard Jugie, il lui a succédé depuis janvier. Il est directeur de recherche du CNRS.
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Mercredi, 17 février 2010
J’ai présenté ce soir à mes collègues (en photo Claude Birraux, député et président, et Jean-Claude Etienne, sénateur et 1er Vice-président) de l’Office mon étude de faisabilité. Bien que préliminaire, c’est toujours un moment important.
La méthodologie de l’Office impose de réaliser un premier travail d’analyse, de présenter un projet qui est soumis à l’avis des pairs avant de poursuivre.
La première chose que j’ai soulignée, c’est qu’un tel rapport comparatif d’évaluation de l’action de la France dans les îles subantarctiques n’avait, à ma connaissance, jamais été entrepris.
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Je suis sénateur et conseiller général du Maine-et-Loire département où je suis investi depuis de nombreuses années, tout particulièrement dans le pays des Mauges et dans la commune de Le Fuilet dont j’ai été maire.
Parallèlement à cet engagement politique et au service de mes concitoyens, j’ai mené une carrière professionnelle qui m’a conduit, grâce aux cours du CNAM, à devenir ingénieur puis enseignant chercheur dans le domaine de l’automatique.
En tant que sénateur, je suis rapporteur spécial pour la commission des finances du Sénat du budget de l’enseignement supérieur et la recherche avec mon collègue Philippe Adnot. Je suis aussi membre du conseil de l’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur et du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche.
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Mercredi, 10 février 2010
L’Office vient de me nommer le 9 février 2010 rapporteur pour prendre en charge une étude demandée par le Président de la Commission des finances du Sénat, mon collègue Jean Arthuis (photo), sur l’action de la France dans ses îles subantarctiques de Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam.
Je dois maintenant préparer l’étude de faisabilité et donc la manière dont je compte mener ce travail. Elle sera présentée la semaine prochaine.
Dans sa lettre de saisine, Jean Arthuis insiste sur la nécessité de mener l’évaluation de notre présence sur place. En effet, « l’intérêt scientifique n’élude pas la question du rapport coût-avantage d’une présence permanente ». Il s’agit donc, au regard des expériences étrangères pertinentes, tout particulièrement des pays possédant des îles dans les mêmes zones, d’étalonner l’action de la France en matière de recherche, de protection et de gestion de la biodiversité.
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