Le programme de la matinée du 3 avril, c’est la visite technique de la base avec le chef de district, bâtiment par bâtiment, hangar par hangar.
La première chose qui me frappe, c’est l’étendue. Conçue après l’incendie dramatique de la base de Port-Martin en Terre Adélie en 1947, la base s’étale et les bâtiments sont séparés les uns des autres. Il y a même au centre de celle-ci entre les locaux de vie, le port et les laboratoires, un terre plein herbeux avec quelques marres que les Kerguelenais dénomment humoristiquement « central park ». La base est aussi faite pour accueillir jusqu’à 120 personnes, beaucoup plus qu’à Crozet.
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15:07 |
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Je reprends « le clavier » à mon retour à bord, alors que nous préparons l’appareillage pour St-Paul et que l’hélicoptère effectue les derniers « slings ». Sur Kerguelen, les journées ont été bien remplies et entre le manque de temps et les difficultés de connexion, j’ai pris un peu de retard que je vais m’efforcer de rattraper.
Je vous avais laissés alors que nous approchions de Port-aux-Français.
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18:45 |
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Kerguelen a découvert les îles auxquelles il a donné son nom en 1772, mais les apercevant dans la tempête, il croit avoir découvert le continent austral tant désiré. A son retour, il en fait une description mirifique : un nouveau jardin d’Eden, une terre riche en pierres précieuses et susceptible d’y accueillir une nouvelle colonie. Son récit est si convaincant que Louis XV finance une seconde expédition plus importante encore, mais celle-ci n’atteint jamais son but. A son retour, accusé d’avoir menti, il est condamné et jeté dans un cachot au château de Saumur où l’on peut encore voir sa cellule et ses armoiries gravées dans la pierre.
Entre temps, James Cook abordait les îles Kerguelen et entreprenait leur exploration avec des scientifiques, leur donnant le nom d’îles de la Désolation, car il n’y avait ni habitant, ni arbre, ni vivre : aucune autre ressource que les éléphants de mer, les phoques et les baleines.
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9:40 |
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Nous sommes en mer depuis hier soir, en route vers les Kerguelen. Nous devrions arriver vendredi soir à Port-aux-Français. Nous retrouvons une mer formée et la pluie.
Je garde un souvenir fort de mon passage à Crozet et de l’accueil que j’ai reçu. Comme lors de mon passage en Antarctique, à Concordia ou à Dumont d’Urville, le contact avec les hivernants reste l’un des moments les plus marquants.
Un grand merci à eux pour leur hospitalité.
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11:28 |
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Drôle de perspective que cette Terre à l’envers pôle Sud vers le haut. Chacun met son pays au centre de la mappemonde, nous, les Américains, les Chinois… Changer de perspective, c’est changer sa manière de voir, c’est voir cette France la tête en bas, cette France extrême.
Sur la photo, les points dorés représentent les îles sous administration des TAAF, subantarctiques et Éparses ainsi que la Terre Adélie. Il manque une pépite pour St-Paul et Amsterdam.
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18:23 |
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Mercredi, 10 février 2010
L’Office vient de me nommer le 9 février 2010 rapporteur pour prendre en charge une étude demandée par le Président de la Commission des finances du Sénat, mon collègue Jean Arthuis (photo), sur l’action de la France dans ses îles subantarctiques de Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam.
Je dois maintenant préparer l’étude de faisabilité et donc la manière dont je compte mener ce travail. Elle sera présentée la semaine prochaine.
Dans sa lettre de saisine, Jean Arthuis insiste sur la nécessité de mener l’évaluation de notre présence sur place. En effet, « l’intérêt scientifique n’élude pas la question du rapport coût-avantage d’une présence permanente ». Il s’agit donc, au regard des expériences étrangères pertinentes, tout particulièrement des pays possédant des îles dans les mêmes zones, d’étalonner l’action de la France en matière de recherche, de protection et de gestion de la biodiversité.
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18:31 |
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