Ma visite se poursuit et me permet d’atteindre le « shelter » du CEA armé par un adjudant-chef de l’armée de l’Air.
Dans le cadre du Traité d’interdiction compète des essais nucléaires (TICE) ratifié par la France, notre pays s’est engagé à mettre en place plusieurs stations de surveillance pour veiller à son respect et détecter tout essai nucléaire illicite.
Par sa position géographique si particulière au Sud de l’océan Indien, Kerguelen est le cadre idéal pour cela. Deux types de mesures sont effectués : des mesures sismiques et des mesures d’analyse de l’air. Les données sont ensuite transmises pour une analyse plus approfondie à Paris et au siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne.
La station de Kerguelen s’insère dans un vaste réseau mondial sur tous les continents et renforce la position française dans ce dispositif très sensible aujourd’hui. Nous sommes loin de l’Iran ou de la Corée-du-Nord mais il y a là une sentinelle qui ne fait pas le planton !
Commentaires
Qu’est-ce qui vous à poussé à faire des excursions ?
M. Christian Gaudin, sénateur Réponse:
Jeudi 15 avril 2010 le 16:54
Je vous remercie vivement d’avoir pris connaissance de mon blog et vais apporter une réponse globale aux différentes questions. Je suis sénateur et j’ai en responsabilité à la Commission des Finances du Sénat où je siège, la mission Recherche c’est à dire donner un avis sur la politique du Gouvernement dans ce domaine et conduire des rapports d’évaluation sur les actions qui prolongent cette politique. Je suis également vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) qui est un organe bicaméral, réunissant députés et sénateurs, qui traite spécifiquement des questions posées par la recherche et les nouvelles technologies. C’est dans le cadre de ce dernier point que j’ai embarqué sur le navire “Marion Dufresne”, qui effectue avant l’hiver austral une rotation de desserte des iles Subantarctiques pour déposer et reprendre des chercheurs scientifiques et des techniciens ainsi que l’énergie, la nourriture et les matériels. J’ai réalisé une mission identique sur le continent Antarctique il y a quelques années, l’objectif est donc d’évaluer l’importance et la situation de la recherche française dans ces lieux avec, ses moyens, la logistique nécessaire, son organisation, ses relations avec les autres nations présentes à ces latitudes. La rotation entre le départ et le retour à la Réunion s’étale sur un mois, et se partage entre navigation et séjours sur les bases. Ces mers du sud de l’océan Indien à la limite du front polaire sont parfois inconfortables. Avant d’être sénateur, j’étais ingénieur puis enseignant-chercheur universitaire, je retrouve donc dans mon engagement politique le prolongement de ma passion pour la recherche dont les enjeux sont essentiels pour l’avenir économique de la France.
Qu’est ce qui vous a poussé à faire des excursions ?
Qu’est qui vous a pousser à partir en voyage?
Qu’avez vous fait comme étude pour en arriver à ce stade ?
Bonjour, nous sommes des éléves de Madame Dupont, nous voulions savoir si se n’ai pas trop dure d’être loin de votre famille et de votre vie habituelle ?
[...] la France a mis en place une station à Kerguelen et des éléments de surveillance à Crozet. J’avais visité celle de Kerguelen lors de mon passage dans les îles. On comprend à nouveau toute l’importance de ces [...]