Le programme de la matinée du 3 avril, c’est la visite technique de la base avec le chef de district, bâtiment par bâtiment, hangar par hangar.
La première chose qui me frappe, c’est l’étendue. Conçue après l’incendie dramatique de la base de Port-Martin en Terre Adélie en 1947, la base s’étale et les bâtiments sont séparés les uns des autres. Il y a même au centre de celle-ci entre les locaux de vie, le port et les laboratoires, un terre plein herbeux avec quelques marres que les Kerguelenais dénomment humoristiquement « central park ». La base est aussi faite pour accueillir jusqu’à 120 personnes, beaucoup plus qu’à Crozet.
La base est en bon état et les TAAF ont entrepris, grâce au plan de relance, la rénovation et l’isolement de tous les logements. Chacun aura bientôt une salle d’eau privative. Le luxe par rapport aux vieilles « fillodes » qui hébergeaient les premières missions ou tout simplement les bâtiments datant des années 1970.
De nombreux chantiers restent pourtant à entreprendre, notamment pour rationnaliser le stockage et la logistique. Détruire et reconstruire ou réhabiliter l’existant ? Je me pose la question vu la difficulté de toute opération ici. Assurer l’étanchéité et la sécurité des vieux bâtiments est peut-être de meilleur rapport coût-avantage ?
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