A Kerguelen, les scientifiques ne doivent pas avoir peur d’un terrain rude : froid, pluie, vent, tourbières et de conditions de vie un peu sommaires. Mais je ne savais pas que cela pouvait aller jusqu’à vivre dans une grotte. Une grotte scientifique, ça change vraiment de la paillasse et du microscope !
Je la visite avec Yann, le responsable logistique de l’IPEV pour le subantarctique. Le confort est vraiment limité. Le couchage est des plus rudimentaires, même si en cuisine, le choix des épices est remarquable !
J’ai aussi une pensée particulière pour Émilie, une post-doctorante qui, il y a quelques semaines, s’est faite une double fracture du tibia alors qu’elle suivait un programme scientifique sur place. Ses trois camarades l’ont portée pendant 8h30 pour la ramener à la côte où elle a pu être embarquée sur le seul moyen nautique de l’île, un chaland qui dessert l’intérieur du Golfe depuis Port-aux-Français, et prise en charge par le médecin chef.
Un bel exemple de courage !
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