Sur le site de Puy-Saint-Théodule, nous avons la chance de pouvoir observer un renne solitaire. Arrivé de la vallée, il nous évente très rapidement, nous observe et finalement s’approche de nous à une centaine de mètres. Il est curieux et veut sans doute voir les nouveaux venus. C’est un beau mâle, encore jeune.
Le moment est magique au cœur de ce paysage grandiose. La veille au Val Studer, nous n’avions trouvé que la trace d’un passage, un vol-ce-l’est encore frais mais l’animal était resté invisible.
Le renne est lui aussi une espèce introduite par l’homme : deux couples en 1955 puis six autres animaux un an plus tard. Ils sont aujourd’hui plusieurs milliers et ont colonisé toute la Grande Terre, l’île principale de Kerguelen.
Comme toutes les espèces introduites, son impact est important. Il est donc question de le réguler voire de l’éradiquer dans le cadre de la nouvelle réserve naturelle. Outre la très grande difficulté d’entreprendre ce type d’opération sur une île grande comme la Corse, aucune donnée scientifique n’est disponible. Il serait pourtant très intéressant de comprendre le dynamisme et les particularités d’une population avec un patrimoine génétique aussi restreint.
L’IPEV devrait prochainement lancer un appel d’offres qui permettra de préparer une décision de gestion qui sera prise par l’administration des TAAF.
Commentaires
Pas de commentaires