Éliane est DisAms (Chef du district d’Amsterdam). Centralienne, elle a l’expérience du management dans une usine de production. Elle est aussi marine comme sa terre natale du Cotentin l’y invitait. Elle a déjà mené son voilier sur des mers difficiles en allant en Géorgie du Sud. C’est d’ailleurs là qu’elle a attrapé le virus des terres australes.
Amsterdam est un peu comme Capoue, délicieuse et piégeuse. Le district a la réputation d’être difficile à gérer. Je ne sais pas si c’est tout à fait vrai, mais cela fait une sacrée expérience humaine.
Pour moi, c’est encore une belle rencontre. Merci vraiment pour la chaleur de votre accueil et votre fierté de nous montrer « la plus belle île des TAAF ». Merci également aux hivernants qui se sont mobilisés aussi bien pour la logistique de l’OP que pour assurer la dernière escale et le traditionnel barbecue final. Bon vent à tous !
Merci aussi à ceux de Ker ou de Cro qui sont descendus à terre faire « Petite Marie », c’est-à-dire le service à table, la vaisselle, le ménage, ou prendre le relais à la DZ pour assurer la sécurité et le déchargement, sur une base dont la population a été multipliée par trois ou quatre pendant 48 heures.
Les pêcheurs de la base s’étaient donné le mot bien des jours avant pour pouvoir mettre la fameuse langouste d’Amsterdam au menu de l’OP (opération portuaire), c’est-à-dire de l’escale du Marion Dufresne. Les cuisiniers réunionnais ont fait des merveilles pour fêter l’anniversaire de François, le photographe, et de Pascal, le pilote de l’hélicoptère.
Amsterdam a une tradition de douceur et d’hospitalité. L’île a été une fois encore à la hauteur de sa réputation même si nous n’avons pas eu le privilège d’une fête à L’Otary Club : une caverne aménagée dans un tunnel volcanique…
Dans le port d’Amsterdam, il y a des chercheurs qui chantent…
Commentaires
Merci de ce billet qui me touche réellement.
Nous nous efforçons pendant les OP (pour nous d’une importance extrême, puisque ces opérations logistiques conditionnent notre vie quotidienne future) de ne pas négliger les rencontres et les échanges, qui sont aussi une chance pour nous.
J’ai eu pour ma part le plaisir de côtoyer pendant deux jours un homme simple et abordable, d’une grande qualité d’écoute. Je crains que les friandises du Maine-et Loire ne fassent le bonheur que de peu d’hivernants, étant restées en bonne place sur mon bureau !
Bien amicalement, bon retour vers la douceur angevine.
Merci, Monsieur le Sénateur, de nous avoir fait partager votre mission dans les Terres australes françaises. M’intéressant de très près à ces régions (Kerguelen particulièrement), j’ai beaucoup apprécié la lecture de vos billets. J’aurai également plaisir à lire votre rapport par la suite, sur le site du Sénat j’imagine.
Sincères salutations.
E. Burgaud (44 Rezé)