Dans cette vidéo, la présidente de la commission des affaires sociales, Muguette Dini, précise le champ d’investigation de la mission d’information sur le mal-être au travail : la mission n’entend pas limiter ses investigations aux seuls salariés des entreprises privées, mais compte s’intéresser également aux agents publics, qui représentent un actif sur cinq. Elle lance également une piste de réflexion sur les origines du mal-être au travail, qui pourrait être lié à l’affaiblissement de la « valeur travail ». Comment réagissez-vous à cette idée ? Pensez-vous que le mal-être au travail se présente différemment dans le secteur privé et dans le secteur public ?
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Commentaires
Consultant RH:
les interventions dans ce blog sont remarquables par leur qualité sur une problématique qui me semble plus complexes et qui necessite également de mettre un terme a un certain nombre de tabou.
pour en citer quelques uns parmi beaucoup dans la sphere sociale des emplois publics:
un salarié qui s’engage dans la voie de la fonction publique adhère , les années aidant, à la doctrine spécifique de son métier et statut fonctionnaire: horaire, qualité, stabilité. Il a donc un référentiel. Ce n’est certainement pas pour revenir pour certains ou aller pour d’autres vers la sphere de l’entreprise privée, notamment avec le durcissement des marchés.
Un fonctionnaire possède un esprit de corp (métier, statut) qui ne lui permet pas radicalement de basculer dans l’idéologie liberale de toute entreprise privé régit par la force des actionnaires : mesure des performances, menaces des contrats de travail…
La fonction DRH, qui mérite d’etre égratignée, au sein des entreprises publiques s’est enfermée dans une routine administrative de la délégation qui la rend étanche (par sa démagogie verbale et anglicisé) aux attentes des salariés qui sont poussés du public vers le privé (les dinosaures ont la peau dure, dirions-nous? n’allons pas jusque là). Ce phénomène est observé dans toute les grosses structures lors des phases de mutualisation des fonctions support.
Que conclure, en prenant l’adage de Clémenceau: la politique de la guerre est une chose trop grave pour etre laissée au militaire” ; Nous serions tentés de dire que la politique RH est trop grave pour etre laissée exclusivement au DRH.
Il est important de travailler sur le terrain des idées ancrées publics/privées, ce n’est pas le seul terrain des préjugés mais celui-ci me semble absent actuellement des discours un peu trop lisses