Pour ses premières auditions, la mission a souhaité rencontrer les représentants des principales organisations syndicales de salariés. Ils ont insisté sur l’ampleur du problème du mal-être au travail, qui n’est pas un phénomène récent : depuis une dizaine d’années, la CFE-CGC, par exemple, a mis en place un Observatoire du stress, qui effectue des enquêtes régulières auprès des salariés. Les syndicalistes ont estimé que l’arsenal législatif est, dans l’ensemble, suffisant et que la priorité est donc de mieux l’appliquer, ce qui suppose une vraie volonté politique. Ils ont formulé plusieurs propositions pour aller plus loin : la CFE-CGC suggère notamment de reconnaître le stress comme une maladie professionnelle, afin que les entreprises aient intérêt, financièrement, à mener des actions de prévention ; la CFDT demande que le droit d’expression des salariés soit remis au goût du jour, afin que leur souffrance puisse être entendue ; la CFTC insiste sur la nécessité de mieux former les managers à la dimension humaine de leur activité et de les priver de leur bonus si un suicide lié au travail se produit dans leur équipe. De manière générale, comme l’a rappelé la CGT, il importe de rechercher le bien-être des salariés, ce qui suppose qu’ils soient fiers de leur travail et reconnus dans l’entreprise. Faites nous part de vos réactions au point de vue défendu par les syndicats…
Première table ronde avec les organisations syndicales
Mercredi, 13 janvier 2010
Commentaires
Présentation du site CGT comprendre pour agir (prévention-santé-travail) :
La santé, la place de l’individu au sein des organisations du travail sont au centre des préoccupations d’un nombre croissant de salariés. Le CHSCT est un outil pour les salariés comme pour le syndicat, c’est pourquoi nous avons regroupé sur un site Internet les différents champs d’actions et de compétences. L’intervention syndicale est indispensable pour regagner le respect, la dignité, l’égalité, la reconnaissance de la personne au travail. Notre réflexion porte également sur l’élaboration de stratégies d’actions face aux violences du travail et au harcèlement moral, entamée avec les chercheurs dans le cadre de l’ISERES (ancien Institut Syndical d’Études Recherches Économiques et Sociales de la CGT). Elle se poursuit, depuis, sous d’autres formes, notamment dans le cadre des travaux de l’activité « Travail » de la Confédération et de la mise en œuvre du Projet confédéral « Pour une politique de Santé publique par l’intervention des salariés sur leur travail ! » adopté le 17 mars 2005 par la Direction Confédérale. Des initiatives de Recherches/Actions sont également menées dans le cadre de l’IRES (Institut de Recherche Économique et Sociale) avec le laboratoire CERTOP (Centre d’Étude et de Recherche sur le Travail, l’Organisation et le Pouvoir) du CNRS, dirigé par Gilbert De TERSSAC, ainsi, par ailleurs, que du laboratoire de Psycho dynamique du travail du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) dirigé par Christophe DEJOURS.
Que la CFTC se préocupe du mal être au travail me réconforte.
.Moi même syndiquée CFTC délèguée du personnel suppléante, j ai subit de la part de mon patron et du délégué syndical CFTC une procédure de harcèlement moral.
Ce harcèlement est du au fait que dans mon rôle de délègué du personnel,j ai défendu les intêrets de l ensemble de mes collègues.
Notre délégué syndical est entré dans notre société de transport avec un capital clientèle .
Renseignement que nous avons découvert aprés son élèction de délégué.
En mars 2009,ce monsieur me remet en mains propre des documents,il est très pressé,il part en vacance.
Moi même,très occupée ce jour là,a satisfaire le planning que mon employeur m avait imposé,je n ai pu avoir le temps d étudier avec le délègué syndical,ses instructions.
En résumé,je devais soumettre a signature,à l ensemble du personnel,le renoncement à leur acquis(prime de 13EME mois,prime de qualité entretien…etc.
Sauf que ,le délégué syndical qui lui avait aussi un poste à responsabilité,se trouvait avoir un salaire fixe et de ce fait,n avoir aucune penalité sur son salaire puisque ses primes n y apparaissent plus.
Après en avoir informé certain salariés,il fut décidé avec eux,le refus d y apposer leur signature.
Sauf que ensemble et faisant force,il est plus facile de dire non.
Alors chacun c est retrouvé un jour ou l autre contraint de signer se document en présence du patron et de certain responsable.
Seuls,quatre employés on refusé.
Le premier à démissionné,l ambiance lui devenait insuportable.
Moi la deuxième,je suis en arrêt de travail depuis plusieurs mois.
Cet arrêt maladie s est très vite transformé à l initiative de mon médecin traitant en accident de travail,confirmation de la securité sociale de l accident de travail,après étude de mon dossier aucun doute sur le harcèlement moral.
Le troisième,mon mari,licencié par vengeance après que la sécurité sociale se soit positionnée en ma faveur.
La quatrième, une collègue, qui elle à été licenciée pour avoir eu le courage de défendre mon mari lors de son entretien en vu de son licenciement.
Malgrés mes appels au secours,l inspection du travail est resté desesperement muette.
La CFTC n a toujours pas enlevé son mandat de délégué syndical a se personnage peut scrupuleux.
Et moi,je vis dans la peur des represailles pour avoir osé vous raconter tout ca.