La mission a auditionné la psychologue Marie Pezé, en charge de la consultation « souffrance au travail » au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre, et la psychiatre Constance Hazen, du centre hospitalier Sainte-Anne. Elles soignent au quotidien des salariés en souffrance et partagent toutes deux le même diagnostic : le mal-être au travail est en progression…
Deux thérapeutes de terrain tirent la sonnette d’alarme
Jeudi, 21 janvier 2010
Commentaires
Madame, Monsieur,
Après 30 ans de service dan la fonction hospitalière, j’ai été victime d’harcèlements divers, ne souhaitant pas participer aux diverses malversations et magouilles de ce service de restauration.
4 agents de ce même service ont subi le même sort.
Déprime profonde tentatives de suicide, longue maladie, mise à la retraite pour invalidité… Soins à vie, déterioration complète des personnages.
L’hôpital où je travaille est maître en la matière de liquidations d’agents.
L’hôpital public utilise aussi tous le moyens pour supprimer des agents ! Mais à quel prix.
Bonjour,
Souffrance et mal être au travail sont présent dans le monde du travail depuis bien longtemps. Il semble qu’il aie fallu la médiatisation de scuicides sur certains lieux de travail ces derniers mois pour que les politiques puis l’Etat, interpellés par les médiats et syndicats, soient obligé de prendre en considération cette problématique. Je travaille comme infirmière, puis Cadre de Santé, dans les hôpitaux publiques et privés depuis 20 ans. Le “Syndrome d’épuisement professionnel des soignants” (SEPS) n’a jamais été reconnu comme pathologie du travail en France; il a toujours été nié par le ministère de la santé et du travail. Les personnels soignants n’attirent que très rarement les médiats sur leurs difficultés réelles. Ces mêmes personnels soignants attirent encore moins les politiques ( sauf en période d’élection), d’autant plus que ces soignants sont majoritairement des femmes et font moins de bruits que des camionneurs en manque de reconnaissance salariale. De nombreuses infirmières abandonnent leur fonction à l’hôpital; elles quittent en silence, souffrent en silence et se retirent sans que leur malaise n’aie jamais réellement été reconnu. Et pourtant, il parrait que la société les “aiment bien”; Certes la société les aime bien mais surtout quand elles ne se plaignent pas et soignent avec compassion malgré les restrictions budgétaires et les conditions de travail de plus en plus difficiles des “patients” devenus “clients”.
Bonjour,
Je suggère une mesure fondamentale pour que les médecins du travail aient plus d’importance : qu’ils ne soient plus rémunérés par les sociétés privées mais par l’état ! Rester indépendants et ne pas subir eux-mêmes la pression et ainsi, dénoncer les problèmes en vue de prévenir les risques importants au niveau des conditions du travail des employés.
D’une part, les employés pourraient plus facilement se confier et d’autre part, le rôle du médecin du travail serait plus puissant car mieux reconnu et écouté par les sociétés privées.