Lors de sa réunion du 24 février, la mission a entendu Michel Gollac, chercheur au centre de recherche en économie et en statistique (Crest), président du collège d’expertise sur le suivi statistique des risques psychosociaux du travail. S’inquiétant de l’écart croissant entre les aspirations des salariés et les évolutions du travail (pression, sentiment d’injustice, etc.), il a notamment plaidé pour une nouvelle organisation des entreprises dans un sens favorable à la santé des salariés et insisté sur la nécessité, en l’absence d’auto-régulation par le marché, d’une intervention publique afin de réduire les risques psychosociaux liés au travail.
Commentaires
Je suis d’accord avec les “cercles vicieux”, l’augmentation de la pression ainsi que le manque de régulation…une fois que l’on a dit ça ..Que fait on? Ces situations à répétition nécessite l’intervention d’un “TIERS”. Dans toutes les situations complexes, pour arriver à avoir une réflexion qui débouche sur quelque chose, il faut un tiers neutre, observateur, analyste et qui peut être acteur s’il en a les compétences. Je ne vois pas en quoi, une intervention publique changerait la donne! !!!
Notre société est elle à ce point immature qu’il lui faut ériger l’état (l’autorité savante ou parentale) au rang de juge et de censeur? N’est ce pas tout simplement de l’ordre de forces en présences qu’il faut “recadrer” chacun dans son rôle et à sa place , et le tiers pourrait jouer ce rôle de “médiateur”
L’intervention de l’Etat en matière de risques psychosociaux dans le monde de l’entreprise n’est pas la solution, ou du moins elle n’est qu’une part de la solution.
En effet l’émergence d’un arsenal juridique et d’une jurisprudence dans un domaine qui comme vous le dites reste “flou” c’est aussi l’émergence d’un nouveau risque pour les investisseurs (qui dit risque dit coût).
En terme de compétition internationale, a long terme, la France deviendrai doublement désavantagée, d’abord par sa fiscalité ensuite par le risque de multiples actions en justice qu’elle permettrai.
Pour aller plus loin il aurait été intéressant d’avoir des précisions sur l’idée que vous vous faites de l’intervention de l’Etat en la matière: législation sur de nouvelles infractions, renforcement du CHSCT…
Depuis de nombreux mois, la question de la souffrance au travail est largement reprise dans les médias. Dans certains cas, cette souffrance conduit à des actes désespérés, jusqu’au suicide. Quelles pratiques de prévention peuvent être mises en oeuvre pour endiguer ce processus ?
Toutes sortes d’explications sont proposées, allant de la faiblesse psychologique des salariés aux pratiques managériales inconséquentes ou perverses en passant par des formes d’organisation inadaptées. Trop peu de ces explications ciblent le travail. Aussi, la Société d’ Ergonomie de Langue Française tient-elle à souligner que la prévention durable de cette souffrance exige de passer par le travail réel et le vécu des différents membres des organisations (les salariés et leurs représentants, incluant l’encadrement de proximité et les managers), et que pour être viable, cette prévention durable doit s’inscrire dans une logique de développement de l’entreprise et de son organisation nourri par l’analyse de la réalité du travail pour les salariés.
Repenser le réalisme dans les organisations
Le management des organisations est un exercice de plus en plus difficile et contraint, qui nécessite de décider et d’arbitrer avec souvent peu de temps pour en envisager pleinement les conséquences. C’est particulièrement vrai lorsque cela concerne les « ressources humaines » dont on sait qu’elles soutiennent le développement et l’innovation des organisations.
Dans des configurations aussi tendues, rigides et parfois fausses et artificielles, l’inadéquation des moyens techniques ou organisationnels s’aggrave quand les entreprises se coupent de l’expérience concrète du travail que vivent et qu’investissent les salariés. En effet, si ce lien avec la réalité du travail est perdu, les décisions de management conduisent à des situations intenables : à la perte de repères professionnels, à l’incapacité de transmettre ses compétences, voire à l’impossibilité de développer son savoir faire, à l’éclatement des collectifs de travail, à l’isolement, qui sont à l’origine de la souffrance de tous les salariés, encadrement et décideurs compris.
Pour un développement durable des salariés par l’activité de travail
Dans ce contexte, la Société d’Ergonomie de Langue Française se joint au concert des voix qui s’élèvent aujourd’hui pour attirer l’attention de toutes les parties prenantes –directions d’entreprise, organisations syndicales, pouvoirs publics, mais aussi professionnels de santé, de sécurité, d’organisation du travail- sur la nécessité d’écouter, d’abord, ce qui se dit du travail à travers les événements qui l’atteignent, et de construire, ensuite, une réponse à la hauteur des questions qu’il pose, au niveau donc de la condition du travail –i.e. du contenu et de l’organisation du travail (dans ses dispositifs de conception, d’encadrement, de formation et d’évaluation)- qui dépasse très largement le seul soutien des personnes en souffrance.
Il n’y a pas de travail sans qu’on y mette de soi, sans s’y investir individuellement et collectivement et y développer une activité. C’est par cette activité de travail qu’il y a innovation et création de valeur, mais cela n’est rendu possible que si les salariés sont à même de développer une capacité d’agir qui témoigne de leurs compétences et, aussi, de leur santé. Plus largement, c’est donc la perspective même d’un développement durable par le travail, des personnes et des organisations tout comme de la société, qui se trouve interrogée.
Par ses méthodes, par sa visée, par sa démarche, l’ergonomie consiste à toujours passer par le travail, c’est-à-dire cette expérience du monde qui à la fois le révèle –enjeu de découverte, d’apprentissage, de décision, de création- et révèle la personne à elle-même –enjeu de développement de soi-. En matière de prévention des risques psychosociaux, comprendre le travail c’est comprendre les ressorts qui font ressource et les résistances qui font obstacle dans la confrontation au réel, la manière dont au final l’ensemble rend possible, et à quels coûts économiques et subjectifs, la performance réelle du travail. La capacité et la responsabilité des ergonomes –autrement dit leur compétence- consiste alors à rendre ce processus visible et intelligible, et en faire le levier pour aider l’organisation à évoluer dans sa manière de voir la contribution du travail à la performance, pour qu’ainsi elle change dans sa manière de faire avec la subjectivité des personnes et qu’elle inscrive la prévention des risques dans une stratégie globale de développement du bien-être.
La SELF souligne la valeur de rendez-vous –social tout autant que économique, de santé publique tout autant que de performance organisationnelle- que représente la résonance nouvelle des Risques Psycho Sociaux dans la sensibilité des personnes, des organisations et de la société. Il représente en effet, au-delà du tragique de l’actualité qui le met en scène, une occasion stratégique et historique pour (re)mettre le travail au centre du débat politique. Autrement dit au coeur des choix, des décisions, des actions qui sont engagés dans la perspective du développement des personnes, des organisations et de la société toute entière.
Le Conseil d’Administration de la Société d’Ergonomie de Langue Française
Je salue et accueille les propos de M. Michel Golac, ainsi que les commentaires précédents.
En complément, je souhaite mettre l’accent sur l’intérêt – ou l’intérêt potentiel – que constitue l’émergence d’autres formes de mobilisation face à la question des risques psychosociaux. Il apparait en effet sur la place-forte des moyens de prévention et de régulation, de nouveaux “frères d’armes” qui se présentent sous une “bannière” autre que celle des protagonistes habituels, soit, d’une part, les institutions (ex. Le Sénat) et, d’autre part, les organisations formelles (ex. associations de professionnels impliqués). `
Ces acteurs, nouveaux venus, se reconnaissent avant tout à l’hétérogénéité de leurs “points de rencontre” – des conversations de couloir aux réseaux sociaux – et à l’unité de leur question : quels sont in concreto les remèdes à la souffrance au travail ?
A la source de cette attente délibérée et, somme toute inattendue, le constat bien compréhensible que l’expérience de la souffrance n’est pas la même pour le Patient, le Thérapeute et la Sécu. Certes, ces trois mondes enchâssés cohabitent, mais seuls les patients connaissent la souffrance “telle qu’elle est en elle-même”. Cette connaissance est lente, très lente à transformer en savoir, c’est-à-dire en clauses structurées transmissibles. D’où peut-être le nom de “patient” ! D’où l’effort de constituer, par-delà le corps, par-delà le “subjectum” dans lequel se trouve imbriquée la souffrance (ou le sentiment de souffrance), un corpus de techniques de supervision. Supervision managériale, supervision clinique, supervision juridique, voire supervision politique.
La souffrance est moins montrée que “démontrée”.
La souffrance n’est pas tenue comme narration que le “souffrant” est capable de se tenir à Lui-même et de propager à l’Autre.
Certains, dont je suis, souhaitent s’éloigner de ce qui est tenu pour acquis, c’est-à-dire le “double effet kiss cool ” de la souffrance. Le souffrant est touché par la souffrance et, par dessus le marché, touché par l’inter-dit de la souffrance.
Certains, dont je suis, souhaitent parcourir un espace moins balisé où les signaux formels sont ceux de la rencontre, de l’échange, saisies du même désir d’être modestement source et destinataire d’une écoute solidaire. L’éditeur de texte que j’utilise pour composer ce commentaire ne permet pas de souligner un mot, mais je dois souligner modestement.
Ainsi, à titre d’exemple, “CULTIVONS NOTRE TRAVAIL” est un réseau social (en cours d’initialisation) dans lequel la dynamique des échanges est articulée sur l’”interprétation 2.0 des REV”. Sur ce site, chacun est appelé à questionner ou commenter des discussions à partir de Récits d’Expériences Vécues (REV) faisant référence à des bonnes pratiques managériales ou, au contraire, à des situations critiques.
On peut choisir délibérément, non de se priver de la parole d’autorité que constituent les narrations des ergonomes, des cogniticiens, des psychologues du travail, des sociologues, des psycho-sociologues, des juristes, des anthropologues, … mais l’inviter, l’accueillir au même titre que celle du “simple curieux”.
On peut choisir délibérément de REMETTRE LE METIER SUR L’OUVRAGE, sans qu’il y ait nécessairement l’attente d’une Révélation.
Le renoncement à la révélation est peut-être la seule voie pour “sortir des cercles vicieux”.
Un état des lieux s’impose, fait par les acteurs eux-mêmes, c’est à dire de tout un chacun.
Il faut que tout le monde remonte ses manches, se mette “au travail” de réflexion de ce qu’il voudrait voir améliorer dans sa pratique, dans son poste, dans ses relations au travail…De façon la plus méthodique, qu’il accepte de confronter ses idées avec ses collègues et que d’un consensus, les améliorations trouvées, acceptées puissent se mettre en place…Il faut que tout le monde joue le jeu!
Que personne n’est plus peur, mais collabore les uns avec les autres pour que tout le monde progresse.
Des outils sont en place pour vous y aider.
Mettre en place une stratégie de Prévention des risques psychosociaux implique en amont un diagnostic partagé entre les différents acteurs de l’entreprise. La santé au travail est devenu un axe stratégique de la fonction RH : il faut repenser l’organisation du travail, méthodes de management, amélioration de la qualité de vie des collaborateurs.
La crise actuelle est une réelle opportunité pour construire un modèle économique centré sur l’ humain en alliant performance et bien- être. Le moyen le plus simple et le plus naturel d’accéder au bien être reste la détente et la respiration. Parmi les bonnes pratiques d’ actions de prévention la méthode de cohérence cardiaque permet en moins de 10 minutes de décompresser, récupérer, se revitaliser. Il à été démontré que cette méthode a de nombreux bénéfices sur la santé et un rôle important dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Encore peu répandu en France, la méthode de la cohérence cardiaque grâce au concours de David Servan-Schreiber et du Docteur David O’Hare est de plus en plus utilisée dans le cadre de la gestion du stress. Je reste disponible pour vous présenter cette méthode susceptible d’intéresser les entreprises et ses differents acteurs. Restant à votre écoute.
Très cordialement
Eric Komlan Formateur en Gestion du Stress
Oui Eric vous avez raison, le plus important est le diadnostic partagé…
C’est pourquoi le mode internet, nous a semblé le plus intelligent pou pouvoir toucher un maximum de gens, pour un coup modique (média Internet) Une fois que cet audit est fait , on peut cibler une action sur les populations identifées (attention granulométrie pour conserver impérativement l’ANONYMAT et donc la sécurité des données) et affiner le diagnostic par du “qualitatif” pour déboucher sur LA solution la plus approprié à mettre en place, dont la gestion du stresss comme dénominateur commun aux risques psychosociaux.http://gestion-du-stress-en-entreprise.com a cettte approche…Allez voir!
• Aujourd’hui, les salariés se sentent seuls face à leurs difficultés, ils ont le sentiment d’être victimes d’injustices qui les affectent individuellement et ni l’Etat, ni les représentants du peuple, ni les lois et la justice ne peuvent ou ne veulent intervenir dans la gestion d’entreprises cotées en bourse.
Le plus bel exemple en France est “France télécom”.
On a créé dans cette entreprise des grades différents pour les fonctionnaires et les non fonctionnaires. Exemple : deux grades différents d’agents de maîtrises, tous font le même travail mais n’ont pas le même salaire !
Des fonctionnaires de 30 ans de carrière, avec des dossiers ne comportant que des bonnes notes et des félicitations, mis en congés de longues maladies d’office par l’entreprise et cela sans que ceux ci ne soient malade.
Des mises à la retraite pour invalidité d’office.
Des conseils de discipline “bidon”, ne respectant pas la loi, etc.…
Je l’ai vécu !
La direction de France Télécom a longtemps été et est toujours dans le déni!
J’ai constaté à titre personnel, comme employé de France Télécom que c’est un sentiment de malaise très largement partagé parmi le personnel, cadres y compris !
Je précise que je ne parle pas de tous les médecins du travail à France Télécom qui sont employés « cadre » de l’entreprise et donc paralysés par le système.
Employé, depuis 1973 chez France télécom, agent de maîtrise depuis 1977, France Télécom m’a volé mon grade d’agent de maîtrise au motif que je n’encadrais pas de personnel en France.
En effet, au moment de la reclassification, en 1992, je n’encadrais pas d’agent en France ;
France Télécom m’avait envoyé en mission, comme expert international au Mexique, ou j’encadrais et formais de nombreux agents et cadres Mexicains.
Pourtant, l’article 1 de la loi de communication “France Télécom se doit, en France et à l’étranger de créer des réseaux de télécommunication» ;
Pourtant, à cette époque du Mexique j’étais employé et payé par ft qui m’avait simplement détaché.
Donc la loi de ft n’est pas la même que celle de la France. Bien que le Tribunal Administratif a donné raison à ft !!! Question me serais-je trompé ? Si j’étais resté en France faire mon petit travail tranquille, au lieu d’aller représenter le “savoir faire Français à l’étranger”, je serais toujours agent de maîtrise ou plus !
En 1995, on m’a muté d’office en agence commerciale. Moi, le lignard, habitué à travailler sur les réseaux, on m’a envoyé vendre des téléphones ;
Voyant un appel à candidature recherchant des agents de maîtrise pour créer un nouveau service ayant la charge de gérer les réseaux privés des clients grands comptes, je m’inscris et suis convoqué à un entretien d’embauche. Je passe un examen de compétence pour redevenir “agent de maîtrise” et ainsi avoir une place dans ce nouveau service.
Je suis reçu à l’examen et muté dans ce service par décision administrative n) 75 du 19 septembre 1995, me nomment “Chargé d’accueil clients grands comptes et entreprises” dans ce nouveau service. (Fonction de niveau “agent de maîtrise”.
Depuis ft refuse d’appliquer sa décision de mutation me nommant à mon ancien grade d’agent de maîtrise. Décision administrative non suivie des faits par ft.
“Tu arrêtes d’abord ton procès contre ta reclassification, après on verra !
Depuis plus de quatre ans le Tribunal Administratif a ce dossier car il semble difficile de savoir si ft doit suivre une décision administrative !
France Télécom aura, sans doute, comme toujours, raison de ne pas appliquer la loi Française.
MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT?
Explication du PDG de France Télécom, pour expliquer cette vague de suicides : «Pour des personnes habituées à une culture administrative, notre fonctionnement actuel crée un sentiment d’instabilité.
En effet, la culture administrative des employés de ft fait que ceux-ci ne comprennent pas le non respect des lois de ft. De surplus ft gagne ses procès, contre ses employés.C’est d’une grande violence pour le personnel qui observe impuissant le pouvoir du “pot de fer contre le pot de terre
Je fais le travail de maîtrise depuis ma nomination du 19 septembre 1995, et je suis payé comme ouvrier.
En 1998, ft, par conseil de discipline m’a condamné à 3 mois de mise à pieds pour harcèlement du Président de la République, Premier Ministre, Ministres, Sénat, Assemblée Nationale, France Télécom, syndicats et associations. Ceci sans aucune plainte des services concernés ! J’avais signalé au gouvernement les agissements de ft !
MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT?
Le 5 juillet 2000, par lettre recommandée, ft m’a demandé de rester chez moi, sans aucune explication.
Il est précisé que j’ai interdiction de me rendre dans un bâtiment de ft ;
Le 27 décembre 2000, ft m’a appris que j’étais mis en maladie d’office depuis le 5 juillet 2000 (bien que ft ne m’ait envoyé voire un médecin que fin octobre 2000). Un énorme rappel est fait sur mon salaire me laissant plus que démuni. COMMENT NOURRIR MES ENFANTS ?
MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT sur le contrôle des congés de longue maladie?
Ayant des crédits en cours (avec assurance), je me rends à la banque pour signaler mon congé de maladie ; “Trop tard” me répond celle-ci, vous aviez 90 jours pour signaler votre congé de longue maladie qui a commencé le 5 juillet 2000.
En référent à ft, celle-ci ne se sent pas concernée. Nous ne sommes pas responsable de vos crédits, m’a dit ft !
Le 5 juillet 2001, après une longue maladie imaginaire imposée d’office par ft pour un an, j’ai repris le travail.
Ft m’a mis au premier s/sol, à côté du garage à voiture, dans un beau bureau avec téléphone et ordinateur, mais sans avoir le moindre travail à faire. Interdiction de voir mes collègues au quatrième étage, interdiction pour mes collègues de me voir, etc.….
Un de mes collègues a envoyé des fichiers de blagues et légèrement pornographiques à tous les autres, moi y compris.
Ft en a pris 9 dans le tas pour passer en conseil de discipline. Total 6 relaxes et 3 condamnations. Moi, qui étais au s/sol sans travail, condamné pour avoir ouvert mes « mails » et les avoir lus ! Un cadre qui est très mal vu par ft et le collègue qui a envoyé les mails aux autres.
Le tribunal administratif a décidé de maintenir ma peine et celle du cadre. Pour le collègue coupable d’avoir envoyé les blagues aux autres, le tribunal a annulé sa peine au motif que le cadre ayant demandé le conseil de discipline ne faisait pas parti du service. Ce même service à qui nous appartenons tous les trois !
Pourquoi le fautif est gracié et le cadre et moi somment condamnés pour avoir ouvert notre boîte à lettre ???
Complicité du Tribunal ???? (Trois dossiers identiques, déposés en même temps, le même jour, et pas la même réponse Que dire ?
Après un an de placard, je suis remonté au quatrième étage et j’ai repris le travail. Harcèlement, pressions, chantage, chantage sur mes enfants, etc.…
En septembre 2002 mon médecin de famille m’arrête pour dépression. (Plutôt pour me protéger de ft)
En septembre 2008 je suis mis à la retraite pour invalidité d’office.
Et beaucoup d’autres choses à dire : Pressions, convocations à Paris à la haute direction, vol de salaire, arrêt maladie abusif décidé par l’entreprise contre l’avis de la sécurité sociale, changement de bureau, changement de place, non respect des grades et des lois, non respect des décisions administratives, vol sur la participation de ft, changement de travail fréquents, (un jour on m’a demandé de faire de la facturation pour des clients entreprise ; j’ai refusé au motif que je ne connaissais pas ce métier, résultat : un blâme de plus dans mon dossier et moins de prime, etc.….
Bientôt la sortie d’un livre d’explication, avec toutes les preuves !
MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT?
L’Etat s’investit pour stopper la tragédie, c’est Xavier Darcos qui annonce le premier les mesures prises lors de cette rencontre.
«Il faut tout d’abord arrêter la mobilité géographique et professionnelle pour les salariés jusqu’au 31 octobre, annonce le ministre du Travail. Il faut aussi mettre en place un numéro vert (…), renforcer le services des ressources humaines (…), mobiliser l’encadrement au plus près des salariés (…) et effectuer une tournée des principaux sites pour mobiliser les cadres autour de cette question.»
«Trouver une stratégie durable dans l’entreprise»
Voilà pour les mesures d’urgence. Sur le plus long terme, Xavier Darcos appelle à «trouver une stratégie durable dans l’entreprise», et aussi à mettre en application «l’accord sur le stress au travail signé en 2008 et qui n’est pas mis en place à France Télécom».
Autre priorité avancée : mettre l’accent sur «la prévention du stress et des risques psychosociaux liés à la mobilité. Cela exige une gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences. Cela offrira une visibilité aux salariés et facilitera leur accompagnement. Il faut aussi une prise en compte précise de la situation personnelle du salarié, comme cela se fait chez Renault ou encore Alsthom», demande le ministre. Autrement dit : France Télécom doit se montrer plus humaine avec ses salariés. Et Darcos de demander le recrutement d’«assistants sociaux et de médecins du travail».
Explication du PDG de France Télécom, pour expliquer cette vague de suicides : «Pour des personnes habituées à une culture administrative, notre fonctionnement actuel crée un sentiment d’instabilité. Mais ce qui est nouveau, c’est la spirale.» Une spirale créée, selon lui, par «la médiatisation». «Je n’ai pas maîtrisé cette médiatisation qui a impacté le moral des plus fragiles», avance Didier Lombard.
Qui promet : «A la fin de l’année, on devrait être fins prêts pour repartir sur de nouvelles bases. France Télécom du mois de décembre ne sera pas France Télécom d’aujourd’hui. Nous devons continuer à bouger, mais différemment. Nous devons créer un nouveau contrat social dans l’entreprise.
MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT? Est-ce suffisant ?
Une élocution très remarquée de Mr Michel Golac sur ce sujet très sensible qui touche un grand nombre de salariés ce mal s’avère évolutivement croissant au sein de notre pays
Bonjour,
Si vous voulez des solutions concrètes je ne peux que vous conseiller ma thèse professionnelle sur ce sujet : ” La motivation de ses équipes pour mieux appréhender les risques psychosociaux ” présente sur le site oboulo.com.
C’est impressionnant comme nous manquons de pragmatisme sur certains sujets alors que d’autres pays comme le Québec ont déjà mis en place des solutions concrètes (allez voir le site du Clipp par exemple) qui datent de plus de 10ans.
Bonjour,
L’Institut National de Santé et de Recherche Médicale (INSERM) a récemment (en 2008) mis en relief l’importance de l’activité physique ou sportive dans la diminution du niveau de dépression et précise qu’elle devrait être proposée dans toute prise en charge de la dépression.
Le Plan National de prévention par l’Activité Physique ou Sportive (PNAPS) du Ministère de la Santé et des Sports, note aussi ses effets pour une meilleure tolérance aux contraintes psychosociales, préconise l’intégration de l’APS dans le prévention du stress en entreprise, et reconnaît son efficacité en prévention des Troubles musculosquelettiques qui représentent les 2/3 des maladies professionnelles indemnisées.
Outre les problèmes liés au travail, l’INSERM et le Ministère reconnaissent ses grands intérêts notamment dans la diminution de 50 % des problèmes cardiovasculaires, la diminution de 30% de la mortalité globale, et la qualité de vie. Il a été évalué à 20% par Madame la Ministre de la Santé l’économie possible en termes de santé grâce à l’activité physique. Il est à noter que cela pourrait, dans ce cas, permettre à l’Etat Français d’économiser un minimum de 30 Milliards par an, sans compter les autres coûts épargnés.
Face au niveau insuffisant de pratique, et sur les conclusions de l’efficacité des messages sanitaires en l’absence de recommandations pratiques et concrètes, j’ai travaillé à une simple étude visant à évaluer l’intérêt de la communication d’informations pour l’incitation à la pratique d’une APS en rapport avec la préservation de la santé. Je désire plus précisément évaluer les effets d’une action consistant en une réunion conférence de 45 minutes intitulée « Activité physique, sport et santé » complétée par l’accès à des informations complémentaires grâce à un site internet dédié déjà en ligne.
Ma difficulté à obtenir aides et appuis pour mener cette étude montre la distance à parcourir dans un domaine faisant pourtant aussi l’objet de recommandations internationales.
La promotion de l’APS n’est bien entendu pas un remède aux problèmes de mal être au travail. Elle ne peut représenter qu’une aide complémentaire pour aider à en diminuer les conséquences dramatiques, et améliorer la qualité de vie et de travail des salariés. Merci de votre attention à ma contribution.
L’activité physique me semble indispensable à tout un chacun, même si des fois, c’est difficile à intégrer dans un emploi du temps hyper chargé.
Le problème avec les entreprises c’est qu’elles pensent toujours que chaque minute qui n’est pas consacrée au travail est perdue pour l’entreprise….Il va falloir un peu de temps pour faire admettre que quelques minutes d’activités physiques tous les jours, peuvent donner un travil de qualité plus importante car le corps a un besoin impératif de mouvements et de préférences pas toujours les mêmes (TMS) La vie c’est le mouvement et la mort c’est l’immobilité…L’entreprise est un lieu de vie et il faut l’améliorer dans cette optique…
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