Entendus par la mission le 19 mai, Henri Lachman et Muriel Pénicaud, coauteurs, avec Christian Larose, du rapport « Bien-être et efficacité au travail », ont plaidé pour une approche positive de la santé psychologique au travail. Si les mutations de l’environnement des entreprises sont un facteur de stress pour les salariés, la diffusion d’une culture du management fondée sur l’autonomie et le dialogue avec les personnels peut recréer du bien-être au travail. Pour atteindre cet objectif, il serait souhaitable que les cursus des écoles de management intègrent davantage de formations en sciences sociales et humaines et que chacun se mobilise - direction des ressources humaines, syndicats, managers - pour accompagner les salariés en difficulté, notamment lors de restructurations.
Les auteurs du rapport « Bien-être et efficacité au travail » militent pour une vraie culture du management
Jeudi, 27 mai 2010
Commentaires
je suis infirmière de santé au travail dans un grand groupe electroménager; Mon expérience de terrain me laisse penser que se sont les individus qui se mettent en tension au travail; celui-ci devenant rare, il n’est pas diiffcile en soi mais les % humains sont souvent complexes – l’homme sera toujours un loup pour l’homme….C’est en ça qu’il faut changer, être plus solidaire et ça irai peut-être un peu mieux car c’est toujours le plus malin qui l’emporte – une entreprise c’est un panier de crabes au quotidien. Et le plus faible y laissera une partie de lui-même. On s’en sort de ce rapport de force par la voie de la compétence dans ce que l’on fait. Le reste n’est que littérature. Je ne pense pas que l’on puisse se suicider uniquement à cause du travail mais à cause de l’indifférence = oui – ça c’est le mal être au travail qui peut aller jusqu’au désespoir. une chose aussi les catégories socioprofessionnelles: cadre, technicien, ouvrier c’est de la discrimination sociale qui à une portée négative pour celui qui la subit- pourquoi un cadre serait -il mieux reconnu qu’un non cadre? cette notion est purement franco-française. et les syndicats sont les alliés des directions ils sont sur la même corde mais chacun tire de son côté, intérêt du salarié??? les groupes d’expression devraient être réactivés au sein de chaque organisation et ne pas laisser le seul pouvoir de dialogues aux partenaires sociaux. Voilà un point de vue
Je suis tout à fait d’accord avec madame gourbain; le travail en lui même n’est pas la cause du mal être qui aboutit dans certains cas au suicide loin de là. Le travail est une sorte de liberté et d’existence; je travaille donc je suis et j’existes .Médecin de formation , j’ai eu la chance de me perfectionner en France durant plusieures années .J’ai constater comme elle précises si bien madame gourbin ;une descimination sociale surtout envers les non cadres.Je me suis toujours comportée pareil que ce soit avec une infirmière , une femme de ménage ou un médecin et croyez moi j’ai eu pas mal de remarques de certains confrères ou consoeurs.Cette notion de classe est purement Française.Le mal être est un ensemble de symptômes qui englobe à la fois l’individu , le milieu professionnel et le milieu extra professionnel ou familial donc c’est dans ce sens qu’il faut essayer de touver des solutions.Cest un arbre de causes à travers lequel on dégagera un arbre de solutions .Voilà un point de vue qu’il faut décortiquer.
En premier lieu, je pense sincèrement que personne (de sensé) ne croit que bien-être et productivité sont antinomiques. Il me semble au contraire que par cette fable, qu’il s’impose à soi, le Dirigeant à tendance à se masquer la vérité et se dédouaner de sa responsabilité – sans même s’en rendre compte. Pour moi, si le bien être est l’affaire de tous, de respect de l’autre comme c’est écrit dans les commentaires ci-dessus, c’est surtout l’affaire des Dirigeants. Ils doivent remplir collectivement, au sein des organisations patronales, au sein de leurs conseils d’administration, et au sein de leurs comités de Direction, leur rôle de dirigeants : Donner du sens, donner du temps, vendre aux actionnaires du rendement à moyen/long terme au lieu de transmettre la pression financière sans aucun amortissement, souvent au contraire en l’amplifiant pour être mieux notés – par les agences tant décriées par ailleurs !
Partager une vision, des actions stratégiques, organiser ensemble des processus cohérents – plutôt que de tenter de faire fonctionner ensemble des services notés sur leurs performances propres et non sur la performance collective de l’entreprise – éliminer ainsi cette paranoïa engendrée par le changement rapide du monde et la lenteur de la réforme dans l’entreprise.
L’humain dans l’entreprise ne souffre pas de la vitesse du changement, il souffre des écarts de vitesse entre les sollicitations et les moyens qui lui sont donnés pour répondre.
Gilles Lauga – Partenaire fondateur Crise d’Envie
Malheureusement le travail est un barometre du climat social en général, que se soit dans le secteur privé ou public.
Or ce barometre indique bien un mal être général des individus qui ne retrouvent pas de sens ni dans leur fonction ni dans certaines tâches qu’on leur infligent.
En effet changer de postes et de fonctions au grès d un manager et donc de l entreprise etc ne facilite en rien un épanouissement car contraint!
Aussi les salariés ne sont jamais valorisés réellement ou bien par une prime etc or la valorisation passe par autre chose et il faut se sentir appartenir à quelmque chose:
Qui peut se sentir appartenir à une entreprise et ou une autre structure quand les valeurs changent aussi vite que la météo!