Les auditions auxquelles a procédé la mission ont mis en évidence le fait que le mal-être au travail résulte souvent d’un défaut de formation des managers ou d’une inadaptation des méthodes d’encadrement. Pour tenter d’y voir plus clair, la mission a entendu les représentants de plusieurs écoles prestigieuses, qui forment les cadres du secteur privé comme du public. Si ces établissements veillent à sensibiliser leurs élèves à leurs responsabilités en matière sociale, il est frappant de constater à quel point, dans les écoles de commerce, le souci de donner aux étudiants une formation qui les prépare à une carrière internationale conduit à privilégier l’enseignement de méthodes de management anglo-saxonnes, qui ne sont sans doute pas toujours adaptées à la réalité française.
Les managers sont-ils bien formés à la dimension humaine de leur métier ?
Lundi, 14 juin 2010
Commentaires
Bonjour,
désolée de témoigner de manière anonyme, mais la prudence m’oblige à rester encore (je serai à la retraite d’ici trois ans) discrète.
Sachez que les fonctionnaires attendent beaucoup de vos travaux, tout comme beaucoup de salariés. La souffrance au travail est liée très certainement à la carence de formation en management des managers mais elle est aussi le résultat d’une lacune énorme en matière d’éducation depuis l’enfance en matière du respect de l’autre.
La compétition est une bonne chose mais lorsqu’elle amène à se servir des autres comme marchepied pour une carrière ou pour viser uniquement la rentabilité financière sans donner en retour un minimum de compensation qu’elle quelle soit, est inacceptable.
Bonjour à vous,
Je suis un manager comme l’on dit maintenant avant on disait un chef d’équipe, un contremaitre, un chef de département ect… J’étais contremaitre dans les année 70 c’était un beau métier apporter votre savoir aux personnes que vous dirigiez pour un rendement au bénéfice de l’entreprise. Après les années 80 le manager n’y connait rien mais il a fait des études avec les têtes pensantes de la direction est venus le temps des bénéfices des machines et des numéros qui pouvaient travailler au rythme de la machine.
Voilà ce que moi j’ai vécu, et voilà le mal dans l’entreprise.
Je devrais développer plus mais bon les lignes pas mon fort plutôt le contact pour moi. Les hommes et moi.
Cordialement
Il est évident que de nombreux cadres amenés à gérer les relations humaines en entreprise auraient besoin d’un minimum de formation avant d’être mis en poste. En commençant par exemple par le respect qui est, à mon avis, primordial dans une relation humaine. Mais celui-ci peut-il s’apprendre dans un livre?
Au delà du profil type du jeune manager ambitieux qui est aujourd’hui la norme en entreprise, celui-ci peut être un individu très bien sous tout rapport dans la sphère privée, mais si nous observons leur comportement lorsqu’ils sont soumis à une forte pression hiérarchique “d’atteinte d’objectifs”, ils les répercutent inexorablement et sans état d’âme sur leurs subalternes dans le but de plaire à la direction qui, elle, ne juge que sur des chiffres et des statistiques de rentabilité. Sans état d’âme.
C’est aussi ainsi que les organisations deviennent inhumaines, elles ne jugent que sur la base de résultats chiffrés à court terme, sans voir sur le long terme la souffrance occasionnée par la pénibilité du travail. Ce coût étant assumé par la société en dehors de l’entreprise (arrêts maladies, dépressions, suicides, toxicomanies, maladies mentales, etc…), donc cela ne la regarde pas si je j’ose dire.
Une solution qui m’est venue à l’esprit lorsque j’étais encore en poste et que je subissais encore du harcèlement de la part de mon supérieur hiérarchique, aurait été la mise en place d’une forme d’évaluation par les employés des qualités managériales de leurs chefs. De manière anonyme et par un cabinet indépendant. Sans aller jusqu’au procès inquisitoire, mais juste dans le but de refléter l’image que certains chefs impriment dans l’esprit des employés. Cela permettrait à la direction de re-cadrer certains cadres.
Cela me paraitrait plus juste. En effet: d’une part, les chefs évaluent la compétence des employés, parfois sans pour autant être des spécialistes de leurs métiers (l’école de commerce n’apprend pas tout) et d’autre part, comme nous sommes en démocratie, nous élisons bien nos représentants politiques, pourquoi l’entreprise resterait-elle une zone où les petits chefs peuvent s’adonner à la Terreur sans risque de retour de baton?
Bonjour Madame Françoise Camet,
Je viens d’écouter ce que vous dites.
Je suis désolé mais je ne crois pas au cours de management les soit disant cours sont donné par des gens qui on fait un amalgame de ce qu’il on constaté dans différentes entreprises ou administrations et croyez moi ils sont très souvent à coté de la réalité et veulent que les autres faire reconnaitre leur capacité au détriment des hommes et des femmes qui sont au travail.
Le management s’est s’adapter aux circonstances aux personnes à l’environnement pour amener les personnes que l’on dirige à ce que le manageur veut sans soulever des tonnerres de problèmes.
J’en ai fait des stages, des séminaires et autres j’en suis revenu car si je veux mettre en place se que j’ai appris alors là un tollé de problème arrive.
Travailler avec les hommes et ou femmes pour mettre en place des nouveaux horizons mais travailler avec les personnes concernées mais pas qui vient de l’extérieur.
Cordialement
Il existe une catégorie de fainéants et d’incompétents au sein de l’administration qui, désoeuvrés, mais apparemment bien considérés de leur hiérarchie, s’amusent à harceler ceux qui travaillent avec un sens profond du service public ; c’est une très faible minorité mais leur malfaisance a failli me tuer sans l’intervention de mon médecin qui a décelé une descente aux enfers brutale. La hiérarchie ne s’est pas émue et a semblé trouver normal le fait ; j’ai eu la chance de m’en sortir ; PRE, avancement m’ont été supprimés, j’ai perdu quelque temps une moitié de mon salaire, mais je suis vivant et pense à ceux qui, dans mon cas, sont allés jusqu’à l’autolyse. Depuis, ayant retrouvé mon dynamisme et mon niveau de compétences, je concentre mon travail pour les correspondants extérieurs à mon service et renvoie quotidiennement le mépris à ceux qui me l’ont manifesté et me le manifestent encore.
Vous avez dit management ? Virez d’abord les incompétents, tous ceux qui ne sont pas à leur place, les fainéants et vous créerez des emplois et améliorerez les conditions de vie de la majorité de nos concitoyens.
Désolé, je sais que c’est une pure utopie.