La mission a auditionné la psychologue Marie Pezé, en charge de la consultation « souffrance au travail » au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre, et la psychiatre Constance Hazen, du centre hospitalier Sainte-Anne. Elles soignent au quotidien des salariés en souffrance et partagent toutes deux le même diagnostic : le mal-être au travail est en progression…
Deux thérapeutes de terrain tirent la sonnette d’alarme
Jeudi, 21 janvier 2010
Le rôle central des DRH
Mercredi, 20 janvier 2010
L’action des DRH est décisive pour prévenir ou traiter le mal-être au travail, ce qui a incité la mission à recevoir Michel Yahiel, président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH). Il a souligné que le mal-être provient souvent d’un manque de reconnaissance des salariés et préconisé que les employeurs mettent en œuvre une démarche de « santé globale », intégrant les dimensions physiques et psychiques de la santé des salariés. Le compte-rendu de son audition est consultable en ligne.
Première table ronde avec les organisations syndicales
Mercredi, 13 janvier 2010
Pour ses premières auditions, la mission a souhaité rencontrer les représentants des principales organisations syndicales de salariés. Ils ont insisté sur l’ampleur du problème du mal-être au travail, qui n’est pas un phénomène récent : depuis une dizaine d’années, la CFE-CGC, par exemple, a mis en place un Observatoire du stress, qui effectue des enquêtes régulières auprès des salariés. Les syndicalistes ont estimé que l’arsenal législatif est, dans l’ensemble, suffisant et que la priorité est donc de mieux l’appliquer, ce qui suppose une vraie volonté politique. Ils ont formulé plusieurs propositions pour aller plus loin : la CFE-CGC suggère notamment de reconnaître le stress comme une maladie professionnelle, afin que les entreprises aient intérêt, financièrement, à mener des actions de prévention ; la CFDT demande que le droit d’expression des salariés soit remis au goût du jour, afin que leur souffrance puisse être entendue ; la CFTC insiste sur la nécessité de mieux former les managers à la dimension humaine de leur activité et de les priver de leur bonus si un suicide lié au travail se produit dans leur équipe. De manière générale, comme l’a rappelé la CGT, il importe de rechercher le bien-être des salariés, ce qui suppose qu’ils soient fiers de leur travail et reconnus dans l’entreprise. Faites nous part de vos réactions au point de vue défendu par les syndicats…
Charte de modération
Dimanche, 10 janvier 2010
Chers internautes,
La commission des affaires sociales du Sénat a créé en janvier 2010 une mission d’information pour étudier le problème du mal-être au travail et tenter d’y apporter des solutions. Ce blog a pour objectif de recueillir vos témoignages et vos observations. Que vous soyez salarié ou retraité, employé dans le secteur public ou privé, travailleur indépendant ou chef d’entreprise, jeune en formation ou plus expérimenté, vous avez certainement des expériences et des idées à nous faire partager, qui viendront enrichir notre réflexion.