En distinguant les entreprises selon le caractère « participatif » ou « autoritaire » de leur gestion, Patrick Guiol, chargé de recherches au CNRS, a montré, lors de son audition par la mission, que le climat social a un effet significatif sur l’état de santé des salariés. Ainsi, le nombre de maladies professionnelles et d’accidents du travail comme la consommation médicale des salariés sont globalement moins élevés dans les entreprises au management participatif. Outre son impact sur la santé, la diffusion de ce modèle de gestion pourrait produire d’importantes économies pour la collectivité, notamment du fait de la diminution des arrêts de travail.
Une approche scientifique du lien entre climat social et santé des salariés
Jeudi, 27 mai 2010
Le rôle des organismes de sécurité sociale
Jeudi, 4 mars 2010
Lors de la même réunion, la mission a auditionné Stéphane Pimbert, directeur général de l’institut national de recherche et de sécurité (INRS), organisme qui dépend de la sécurité sociale, et Stéphane Sellier, directeur des risques professionnels à la caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).
L’INRS et la Cnam, par l’intermédiaire de son réseau de caisses régionales, jouent un rôle actif dans la prévention des risques professionnels. La sécurité sociale indemnise également les victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. Les procédures actuelles sont cependant mal adaptées à la reconnaissance des maladies psychologiques qu’une situation prolongée de mal-être au travail peut induire.