Ce billet est le premier mais certainement pas le dernier consacré aux moyens de maîtriser Internet afin de le rendre accessible au public jeune.
Une chose est certaine, on est encore loin du compte. Le dernier rapport de la Défenseure des enfants est accablant : à 14 ans, deux garçons sur trois et 36 % des filles ont vu des films pornographiques ; parmi les garçons âgés de 14 à 18 ans, un sur quatre déclare avoir vu des films ou images pornographiques au moins dix fois durant l’année écoulée. La plupart de ces contenus ont probablement été visionnés sur Internet. Au-delà du débat sur leur impact, il faut souligner qu’une législation stricte a été mise en place afin de soustraire les jeunes à ces images sur la télévision. Ce qui m’interpelle aujourd’hui, c’est le contraste entre une télévision très largement réglementée et de l’autre l’inefficacité supposée de la plupart des filtres Internet. Quand on sait qu’un adolescent passe aujourd’hui autant de temps devant Internet que devant la télévision, les parents peuvent avoir de quoi s’inquiéter.
Voici les solutions les plus souvent évoquées :
- la responsabilité des fournisseurs d’accès ;
- la pénalisation des sites illégaux ;
- la mise en place de logiciels de filtrage ;
- la constitution de listes de sites, blanche pour les plus jeunes et noire pour les adolescents, permettant la sélection préalable des sites visités.
Pour l’instant, je n’ai exploré pleinement aucune de ces quatre pistes et n’ai aucune idée préconcue. A votre avis, l’une d’entre elle serait-elle plus efficace que les autres ?
Commentaires
Pour le filtrage la plupart des logiciel anti virus proposent un contrôle parental, il suffit de les utiliser.
les fournisseurs d’accés ne peuvent être tenus pour responsable (loi déjà en vigueur)
Que faut-il entendre par sites illégaux ?
Concernant des listes blanches ou noir pourquoi pas
HD
Pourquoi internet est-il moins contrôlé que la télévision ?
Car c’est impossible!
> Voici les solutions les plus souvent évoquées :
>
> – la responsabilité des fournisseurs d’accès ;
La responsabilité de quoi? Pourquoi ne pas responsabiliser EDF tant qu’on y est, ils fournissent bien l’électricité qui permet de faire marcher les ordinateurs qui accèdent à internet.
>- la pénalisation des sites illégaux ;
>
C’est déjà le cas non?
Le problème avec internet c’est qu’un site peut être physiquement hébergé en russie et vue depuis la france. On peux donc très peu pénaliser.
>- la mise en place de logiciels de filtrage ;
Oui, mais aucun filtrage ne saurait être performant.
>- la constitution de listes de sites, blanche pour les plus
> jeunes et noire pour les adolescents, permettant la
> sélection préalable des sites visités.
Oui, mas aujourd’hui le point d’entrée sur le web c’est google ( ou tout autre moteur de recherche). Ces moteurs références des milliards de sites, vous allez tous les tester?
La vraie solution ne serait-elle pas plutôt que les parents surveillent leurs enfants lorsqu’ils sont sur le web?
Plusieurs questions se posent. Faut il agir au niveau de l’accès internet ou de l’ordinateur même?
A priori la seconde idée semble la plus inefficace.
Si il sera possible de poursuivre les personnes qui hébergent leur site en France, cela ne règle qu’une toute petite partie du problème.
Le problème est le même que pour les jeux d’argent en lignes par exemple. Il ne sera pas vraiment possible de controler les sites étranger eux même, et si les gens veulent y accéder, ils y accéderont.
D’ailleurs, qu’est ce qui ferait qu’un site soit illégal dans le cadre de la protection de l’enfance seulement?
Vous parlez de responsabilisez les fournisseurs d’accès.
Si c’est au niveau de l’accès lui même, comment le FAI pourra savoir si l’utilisateur devant l’écran est un enfant ou un adulte?
A moins de décider de faire interdire tous à tout le monde sous un même toit. Ce qui s’approche quand même beaucoup de l’idée de censure, et qui ne respecte pas la neutralité du réseau. Qui plus est, pour certaines personnes, les forums peuvent être simplement indispensable. C’est souvent le cas en science, et bien sur en informatique.
Quoi qu’il en soit, avec la généralisation du wifi, et en ville la possibilité quasi permanente de se connecter sur le réseau non protégé d’un voisin, il me semble que ce n’est pas le niveau auquel la protection doit se faire.
Dernière raison pour être contre, cela prendrait nécessairement du temps de calcul, pénaliserai tout le monde dans le réseau, et nécessiterait de gros investissement que beaucoup de fai ne pourraient pas forcément faire, ou aurait intérêt à mettre ailleurs (hotline par exemple).
Ce qui tend à me faire préferer l’action au niveau de l’ordinateur.
La liste blanche me semble plus réaliste. Il serait possible de partir de ce qui a déjà été fait par divers FAI, de faire faire une liste blanche, régulièrement remise à jour. Si l’on veut permettre seulement les sites spécialement déstinée aux enfants, il est possible de proposer aux webmaster de proposer leur site.
La liste seraient alors accessible et utilisable gratuitement, ce qui réglerait peut être certains problèmes tels que ceux de Darty (selon l’étude que vous avez mise en lien.)
Sa réalisation pourrait par exemple être confié à des associations agréée par l’état. Ou a une administration.
Le même procédé peut bien sur être utilisé pour les listes noires. Sauf qu’il est à peu près certains que la majoritée des sites ne vont pas demander leur inscription sur cette liste et que, de plus, si la liste noire est utile, elle ne peut pas être suffisante, puisque très régulièrement de nouveaux sites sont crées.
Je n’ai pas spécialement d’avis sur les systèmes de controles parentale en soit, sauf que c’est dans un tel système que devraient être stocké les listes blanches et noire, et l’orinateur qui fera le tri.
Et qu’à ce moment là, ça n’aide aucunement les parents qui n’installerons pas, pour quelque raison que ce soit, le logiciel.
La commission des affaires culturelles du S?nat a confi? ? David Assouline la r?daction d’un rapport d’information sur ? l’impact des nouveaux m?dias sur la jeunesse ?. Il a ouvert un blog sur ce th?me, blog qui est h?berg?…
Bonjour,
déja une présentation rapide,
J’ai 26 ans né en 1982, et je suis développeur web, c’est à dire que mon boulot c’est de construire des sites internet, je suis internaute depuis l’age de 17 ans, c’est dire si je connais bien le net et ses “danger”.
Cela dit, je crois que l’on rentre dans une période de stigmatisation de ce “nouveau” media
toutes les enquêtes conclues en ce moment au fait que les enfant sont en proie à des image pornographique de plus en plus jeune
“à 14 ans, deux garçons sur trois et 36 % des filles ont vu des films pornographiques”
En 1996, j’avais 14, je ne surfais pas encore, mais j’avais moi aussi déja vu des films porno, en garçon dans la cours de récré, il y’avait une bonne part de fierté à braver l’interdit, il faut l’avouer.
Tout cela pour illustrer le fait, que le contact des jeunes avec les images choquante n’est pas liée au seul fait d’internet.
Pour ma part, la solution ne se trouve aucunement dans le filtrage des sites “en amont”.
mais doit se trouver sur deux plans :
d’une part, une responsabilisation et une éducation des parents.
d’autre part, une chasse au sites illégaux avec de vrais moyen pour la police nationale.
Le gros problème avec les sites proposant des images “choquante” pour les jeunes, est qu’ils ne sont pas légaux.
Pour ma part, je pense qu’une solution réside dans la mise en place de dispositif de filtrage sur les ordinateurs.
filtrage qui serait collaboratif, c’est à dire se basant sur une liste de site mise a jours par les “parents” eux même…
et se basant non pas sur une liste de sites interdit, mais une liste de sites autorisé.
donc, nous auriont une grande base de site “autorisés” que les parents utilisant le logiciels pourrai alimenter par eux même.
biensur il faudrais établire un seuil avant lequel un site indiqué comme “autorisé” serait disponible dans la liste globale.
admettons, si 20 parents autorisent un site, alors le site devient automatiquement autorisé pour les autres…
le dernier, est plus gros danger, que je recences pour ma part, sont les chats, où, d’une part, sont légaux, d’autre part, ne peuvent pas être vraiment modéré, et outre l’enregistrement de toutes les discussions, ne peux être surveillé (l’enregistrement, qui revient à un système d’écoute, ne me semble pas être la meilleure solution)
il ne reste que le controle des parents sur les activités des enfants.
En résumé, je suis pour une éducation/responsabilisation des parents, car l’état ne doit pas s’y substituer.
Donner des moyens pour la prévention et la lutte contre les producteurs de contenus illégal
Mais contre des mesures de censures automatique sous un prétexte sécuritaire.
En espérant que ces quelques mots, vous aideront dans votre reflexion.
Je reste à votre dispositions par email (en entête) pour discuter de tout cela avec vous.
Cordialement,
Luc Muller, 26 ans, sans enfant, et anxieux à l’idée d’appréhender ces problématiques dans quelques années.
Mettons en revue vos pistes :
1. Engager la responsabilité du FAI
Le problème est que le FAI n’est pas responsable du surf sur le Web de ses clients.
Imaginons par exemple que quelqu’un soit victime d’une escroquerie en ligne par un tiers, le fait que la victime escroquée se retourne contre le FAI tiendrait devant un tribunal ? Pas un seul instant.
2. la pénalisation des sites illégaux
Hélas, je ne crois pas que les contenus pornographiques arrivent majoritairement par les sites lorsqu’il s’agit d’adolescents ou d’enfants. Loin de là
L’utilisation de logiciel peer 2 peer est à mon avis plus directe, pratique et efficace parce que ces outils sont plus puissants qu’un navigateur pour l’accès gratuit à ses contenus X et ne sont pas forcément connus des parents.
On rejoint aussi le problème des téléchargements illégaux (mais pas forcément illégitime) des mp3. Maintenant que les jeunes ont pu se constituer des banques de mp3 sur disques durs externes, avec surement un dossier de film X, la circulation de ses films pornographiques doit se pratiquer aussi physiquement (et non pas en réseau) dans les cours de récréations en échangeant par clés USB, mémoire Flash ou disques dur externes les données entre portables.
3. la mise en place de logiciels de filtrage
Des logiciels de filtrage sur les serveurs des FAI pour empêcher le contenu d’arriver sur l’ordinateur par Peer 2 Peer ?
Hélas deux éléments rendent cette solution rapidement caduque :
a) Imposible de savoir si le contenu filtré arrive en direction d’un utilisateur autorisé (adulte) ou non autorisé (enfant), avec tous les problèmes commerciaux que le FAI risque d’endurer à chaque interdiction non motivée ou boulette du système (et il y en aura)
b) Mais principalement, le cryptage en flux des outils Peer 2 Peer rendra techniquement obsolète cette solution car il sera dès lors impossible de savoir ce qui est en train de circuler et donc de le filtrer.
4) la constitution de listes de sites
Même réponse que pour la deuxième piste, ce ne sont pas les sites Web qui sont responsables de l’échange et de la circulation gratuite des films pornographiques.
La réflexion que vous proposez risque de produire des effets néfastes en apportant des solutions à un faux problème ; Internet et les réseaux, ne sont que des outils de communication comme l’imprimerie l’a été : lors de mon enface ou adolescence les images à contenu sexuel étaient bien plus bannies, car il n’y avait pas même le film X de Canalplus.
Est ce que cela nous empêchait d’échanger des “Lui” ou des “Playboy” ou un quelques images pornographiques, que les plus futés faisaient acheter par un frère plus grand qu’eux ?
Les dispositions légales n’ont jamais pu empêcher la circulation de telles revues à l’époque, comme vous ne pourrez empêcher les enfants de maintenant de s’échanger des films X par clé USB, mémoire flash, ou disques durs externes comme cela leur chante et quand cela leur chante.
Il faut vous rendre compte que les bibliothèques personnelles sont déjà constituées et que même l’interdiction radiacale et peu probable d’Internet n’empêchera pas la circulation et l’échange privé entre ados ou entre jeunes.
Je crois que le problème encore une fois ne se situe pas dans la technologie mais dans l’éducation à la vie dans chaque famille.
Insistons surtout sur l’exigence d’éducation que les parents doivent produire à l’égard de leurs enfants. Si ces derniers sont livrés à eux-mêmes face à un écran à la maison, en dessous d’un certain age cela pose problème.
Si la société est là pour “fliquer” les rapports qu’on les jeunes avec “l’interdit” à l’adolescence, cela pose aussi problème.
Je suis tout à fait d’accord avec vous pour penser que la première problématique est l’éducation des enfants et le rôle que doit jouer la famille. Mais sur cette question comme dans d’autres, les inégalités sont fortes entre les familles. C’est pouruqoi, je maintiens l’idée qu’il faut chercher, malgré tout, des moyens de limiter l’accès, au moins accidentel, à des contenus indésirables. Vous penchez plutôt pour les listes blanches. C’est une piste à creuser sérieusement et en plus je crois que la mise en valeur en valeur de certains sites pourrait permettre de rendre plus crédible les informations diffusées sur la toile.
Bonjour,
Je suis arrivé sur ce site à partir d’un billet de Versac (http://www.versac.net/2008/05/limpact-des-nou.html), et voyant que vous ne croulez pas encore sous les commentaires, je suis venu apporter ma pierre à l’édifice de vos recherches.
Je suis un jeune, et je suis sur internet. Internet est effectivement un accès au porno gratuit, mais dans toutes les solutions que vous proposez pour en interdire l’accès aux mineurs, je n’en vois pas une susceptible de fonctionner :
*- la responsabilité des fournisseurs d’accès*
Comment pourraient-ils être responsables des sites que quelqu’un d’autre héberge ? Les fournisseurs d’accès internet peuvent peut-être savoir sur quels sites nous allons, mais ils ne peuvent certainement pas savoir si “nous” sommes mineurs ou majeurs.
*- la pénalisation des sites illégaux*
La pornographie n’est pas illégale, elle est seulement interdite aux mineurs, or, vous pourrez lire sur tout site pornographique un disclaimer demandant à l’utilisateur de quitter le site s’il n’est pas mineur, et ce avant le véritable accès à ce dernier.
*- la mise en place de logiciels de filtrage*
Ils existent déjà, mais comme vous le disiez si bien dans un autre article, les parents connaissent moins bien cet outils que leurs enfants, qui ont vite fait de détourner le filtrage.
*- la constitution de listes de sites, blanche pour les plus jeunes et noire pour les adolescents*
Même chose que pour les autres points : ces listes ne pourront pas s’activer automatiquement en reconnaissant l’utilisateur, ce sera donc aux parents de le faire, et les adolescents en rut se débrouilleront toujours soit pour passer outre la liste, soit pour trouver des sites qui ne sont pas inscrits sur cette liste.
Mais pour moi, ce problème n’est pas le bon : je suis étudiant en première année dans un milieu assez lié à l’informatique, donc essentiellement masculin, et essentiellement composé de personnes qui savent détourner une “protection enfants”. Je ne connais donc personne dans mon entourage qui ait attendu d’avoir 18 ans pour voir un porno, et pourtant, il n’y a aucun pervers qui croit que ces films ressemblent en quoi que ce soit aux relations amoureuses réelles.
Et pour la violence, c’est pareil : mettez vous bien dans la tête que ce n’est pas parce qu’on a vu le dernier clip de Justice sur Daily Motion que l’on va aller tabasser des personnes sans défense ; ce n’est pas parce qu’on vient de jouer au dernier GTA que l’on va rouler sur des piétons pour le plaisir.
D’ailleurs, je ne pense pas que le monde ait tant changé que ce que beaucoup croient.
Playboy existe depuis les années 50 et à l’époque, les ados arrivaient déjà à se le procurer en douce.
Orange mécanique est sorti en 71, et niveau violence en apparence gratuite, je crois qu’il s’en sort haut la main. Est ce qu’à cette époque là aussi on s’en servait comme bouc émissaire à chaque fois que quelqu’un se faisait tuer ?
Ce genre de choses n’influence en mal qu’une infime minorité, parce qu’elle ne va pas bien au départ, qu’elle est dans un mauvais environnement. Dans ce cas, est ce qu’il vaut mieux les empêcher de voir des images soit-disant interdites aux mineurs, ou plutôt essayer d’améliorer leur environnement ?
D’autre part, je remarque que votre étude porte sur les jeunes et les nouveaux médias en général. Alors pourquoi s’arrêter sur les clichés et les débats qui datent de la création de ces médias, plutôt que de s’attarder sur ce que ces médias apportent réellement aux jeunes ? J’ai presque peur que votre prochain article s’intitule “le langage SMS : les jeunes ne savent plus écrire Français”…
ê part le porno et la violence, donc ? La culture, peut-être.
J’ai dans mes raccourcis des liens vers Wikipédia, une encyclopédie que chacun est libre de compléter ; Deezer, un site permettant d’écouter la chanson de son choix en toute légalité ; Dailymotion, qui donne l’occasion de chercher des vidéos (contrôlées) sur n’importe quel thème ; Flickr, un site permettant à chacun de faire partager ses photos de voyage au monde entier ; et biensûr, une tonne de blogs.
Pas des skyblogs de pré-puberts ou des merdeux envoient des vidéos filmées avec leur portable dans lesquelles on voit une personne se faire passer à tabac par une dizaine de personnes. Ceux là sont déplorables, je vous l’accorde, mais très peu nombreux, ne l’oublions pas.
Non, des blogs qui parlent d’art, d’humour, d’actualités… Et aucun site porno dans mes favoris, promis. Aucun lien vers un otage en train de se faire trancher la gorge, juré.
C’est donc aussi ça les “nouveaux médias” : du partage, de la liberté, un moyen de s’exprimer. Pas seulement les poncifs dans lesquels certains aimeraient qu’ils restent.
Sur ce, je vous salue, et bonne chance pour la suite de ce blog.
1 – Le filtrage au niveau des fournisseurs d’accès est une entreprise onéreuse.
2 – Si on accepte que deux ordinateurs sont autorisés à échanger de l’information alors on accepte que ces ordinateurs sont capables d’échanger n’importe quoi sans que quiconque puisse le contrôler ; tout simplement parce que la cryptographie est accessible à tous.
En prenant en compte ces deux points, on se rend compte à quel point cette idée de filtrage au niveau des fournisseurs d’accès est mauvaise.
pourquoi accuser internet ?
Quand j avais 15 ans internet n existait pas mais ca n a pas empêcher qu on ai accès a des produits X
Le magazine récupéré en douce chez le grand frère
Le film enregistré sur canal + (epatant de voir que la plupart des parents de l époque était incapable de se servir correctement d un magnétoscope. C etait le fiston qui programmait les enregistrements de la famille. Dès lors rien de plus facile de se programmer les siens)
Je sais qu une grande partie de la classe politique n a aucune expérience réelle d Internet et donc le voit que sous l angle de la menace (piratage, X ..).
Internet est un outil. Va t on interdire les couteaux sous pretexte qu ils peuvent servir a tuer ?
Internet ca sert a échanger, éventuellement avec des gens a l autre bout du monde. J ai dépanné techniquement un jour un brésilien! J ai encore des contacts avec des gens que j ai rencontre il y a 10 ans et qui vivent loin car il y a Internet et les mails.
A l époque pre internet, 1h de téléphone à l étranger c était hors de prix , un luxe. maintenant, j envoie des photos et je peux raconter ma journée pour 0 ‘
Internet permet de s informer. D avoir accès a des millions de données. Regardez le site de wikipedia (fr.wikipedia.org ) par exemple
Internet permet aussi de faire travailler ensemble des gens qui ne l aurait jamais fait sinon. La plupart des logiciels libres n aurait jamais existé
Le rêve de tout contrôler est un fantasme d énarque français. Internet ne peut pas être contrôlé. Il a été conçu pour fonctionner de facon decentralisée. Meme la dictature chinoise a du mal. Et c est ce que vous voulez ? Une police politique décidant ce que les français on le droit de voir ou non ?
Il faut s adapter. Eduquer les gens (quand j étais gamin on me disais de ne pas suivre un inconnu qui me proposait des bonbons. On peut faire de même avec internet)
Arrêtons d ériger des lignes Maginot!
Elles ne servent a rien et coûtent du temps et de l argent. Meme si ca a permis a M Maginot de passer a la posterité
PS: je pense qu en France, il y a des choses plus urgentes que d essayer de censurer internet.
Vous attendez qu on devienne un pays du tiers monde pour faire quelque chose afin de redresser la situation ?
votre analyse est objective et réaliste.
Pour ma part un filtrage à l’école est impératif.
en aucun cas cette sécurité ne doit dériver sur une censure dans les réseaux familiaux.
“Internet est un outil. Va t on interdire les couteaux sous pretexte qu ils peuvent servir a tuer ?”
En tant qu’informaticien, j’avoue que la nécessité ” de maîtriser Internet afin de le rendre accessible au public jeune ” me laisse perplexe. C’est actuellement le cas, n’importe quel jeune peut, en se servant d’un appareil dédié, utiliser les ressources d’Internet.
Votre problématique me paraît mal posée : si vous souhaitiez parler de la maîtrise du contenu, en ce cas permettez-moi de d’apporter un avis personnel à la question.
Vous devriez oublier toute idée de filtrage. Cette pseudo-”solution” n’amène que des réponses à court terme, et n’empêche en rien la mise en place de solution alternative pour contourner un tel filtrage, avec les risques importants (et, j’ose le dire, d’irresponsabilité) que cela comporte : nouvelles menaces dues à toute une partie de l’infrastructure du Net qui ne cesserait d’évoluer en dehors de tout cadre normalisé (concrétement, vous perdez le peu de contrôle que vous pouvez actuellement exercer au niveau technique et légal), ainsi qu’une défiance accrue à l’égard des pouvoirs civils. Un tel effet déstructurant n’est pas souhaitable.
Pour ma part, je considère qu’une réponse appropriée commencerait d’abord par une réflexion sur les questions suivantes. Quel est, fondamentalement, le problème de ce contenu ? Est-ce la vision des corps nus, ou le message véhiculé par les poses (souvent explicites) des protagonistes ?
La réponse varie selon les individus ; pour ma part je dirai que répondre à cette problématique revient à mettre en cause notre système lui-même, puisque c’est ce même système qui engendre cette situation.
La législation stricte qui a été mise en place afin de protéger nos jeunes d’un contenu violent ou pornographique à la télévision n’est en aucun cas efficace si les parents sont absents.
Il y a même beaucoup d’enfants qui ont la télévision dans leur chambre.
Est-ce qu’on peut verrouiller un téléviseur ?
Il existe des logiciels de contrôle parental et on peut verrouiller un ordinateur.
A mon avis se sont les parents qui sont les plus aptes à décider ce que leurs enfants peuvent regarder et de les prévenir contre les dangers des chats.
La présence de sites pedo-pornagraphiques sur Internet a permis de dévoiler les réseaux.
Ce sont les pauvres enfants qui sont présents sur ces sites qu’il faut protéger en premier.
Donc il faudrait peut-être reviser les priorités !
Cordialement