J’ai mis une jupe pour aller à Roubaix. J’aurai froid aujourd’hui mais tant pis. C’est la “faute” à Sihem Habchi, la présidente de ni Putes ni Soumises. A la radio tôt ce matin, elle m’a rappelé que c’était aujourd’hui la journée de la Jupe. En référence à ce film remarquable avec Isabelle Adjani, marraine de ce jour consacré aux femmes battues, victimes invisibles
Pour que les femmes puissent pleinement vivre les principes républicains de Liberté, d’Egalite, de Fraternite
Journée de la jupe
Jeudi, 25 novembre 2010
Visite de Roubaix du 22/11 – Revue de presse
Mercredi, 24 novembre 2010
Voici deux articles publiés dans La Voix du Nord et dans Nord Eclair, relatant ma visite dans les quartiers des Trois-Ponts.
Je retourne d’ailleurs à Roubaix demain dans le quartier de l’Hommelet et à la Fosse-aux-Chênes.
Aujourd’hui, déplacement à Roubaix
Lundi, 22 novembre 2010
Aujourd’hui, visite de terrain dans le quartier des Trois-Ponts a Roubaix. Des acteurs de terrain proches des jeunes et bien coordonnés. Où l’on parle de donner confiance en soi, d’encourager la jeunesse à rêver, de donner sens à l’école, de mobiliser les ressources des habitants.
“Banlieues, peut-on encore espérer ?”
Lundi, 22 novembre 2010
Je viens de regarder une émission remarquable : “Banlieues, peut-on encore espérer ?” sur La Chaîne Parlementaire, à la suite de la diffusion du film « L’esquive ».
Le journaliste Christophe Ruaults et ses invités reviennent sur les réflexions, voire les interrogations, soulevées par le film, avec Stéphane Gatignon, maire Europe-Écologie de Sevran, Didier Lapeyronnie, sociologue, Sihem Habchi, présidente de “Ni Putes Ni Soumises“. Une émission passionnante qui pose les questions clairement, avec beaucoup de franchise.
Mais ne nous leurrons pas : les financements plus justes entre les villes, le désenclavement par des transports, l’accès à un logement décent : c’est indispensable. Il faut permettre aux gens de vivre dignement, normalement, bien sûr. Comme le dit le Maire de Sevran, cela ne suffit pas, car il reste un fossé social, une ségrégation réelle.
Et pourtant, nous dit Mme Sihem Habchi, c’est là qu’il y a le plus envie de France, le plus envie d’être Français.
Ces quartiers s’enfoncent dans les difficultés, dit le sociologue Didier Lapeyronnie. Des constats pertinents, et l’opposition à la mixité, elle, est réelle. La question de “l’intégration du cosmopolitisme“, citée par le Maire de Sevran, est un débat qu’il faut engager. Notre modèle d’intégration, sans reconnaissance des communautés, les empêche -paradoxalement- d’être représentées indique M. Lapeyronnie.
Mon avis ?
Il y a bien sûr toutes les difficultés citées par les intervenants de l’émission. Elles sont nombreuses et de grande ampleur.
Il faut poursuivre, amplifier les processus d’égalité démarrés en France par les plans de rénovation urbaine. Mais il y a aussi des forces à l’oeuvre qui font que “la pauvreté va à la pauvreté“, et que seule une volonté politique très forte, concertée, dans la durée, permettra de dessiner un autre avenir, de transmettre des valeurs Républicaine à la jeunesse qui grandit dans les quartiers fragiles.
Il y a aussi la question de l’emploi, qui est lancinante. Cet accès si difficile à l’emploi rend l’échelle des valeurs, notamment par l’éducation et le mérite, fragile, remise en cause par un modèle de reconnaissance et d’accès à l’argent facile offerts par les réseaux et les trafics.
Et il nous faut mieux écouter et faire participer les “sans culottes“, superbement représentés par Sihem Hebchi, qui croient en la République. C’est un principe démocratique.
Les “banlieues” sont un enjeu central, car une grande partie de notre jeunesse grandit dans les quartiers fragiles de nos villes. Et une société développée définit sa dignité par la place qu’elle donne à ceux qui sont les plus fragiles. Et l’accès aux valeurs républicaines d’égalité et de fraternité.
Table ronde 1: Identité des adolescents et relations aux autres
Vendredi, 19 novembre 2010
Années collège : les adolescents et le rapport aux autres
envoyé par Senat. – L'actualité du moment en vidéo.
Voici la vidéo de notre première table le ronde qui s’est déroulée le mercredi 10 novembre dans les locaux du Sénat.
Marseille 2
Jeudi, 18 novembre 2010
Je quitte a regret les quartiers nord de Marseille après trois jours de rencontres et de visites de terrain Ici, l’équipe éducative dynamique du collège Henri Wallon, autour du principal Antoine Roux. Comme les professeurs et éducateurs d’Elsa Triolet et de Jean Moulin, ils m’ont impressionnée par leur énergie, leur engagement professionnel et leur esprit d’équipe au sein de ces quartiers marqués par la pauvreté, la fragilité et l’urgence.
Marseille 1
Jeudi, 18 novembre 2010
Une réunion riche, constructive et chaleureuse hier dans le quartier de la Cayolle à Marseille, rassemblant les partenaires du Contrat Urbain de Cohésion Sociale Littoral Sud, autour des adjoints au maire Daniele Casanova, en charge de l’éducation, Mme Chantelot, pour la jeunesse et le premier adjoint au Maire des 8 et 9ème arrondissement En débat : l’accompagnement scolaire, la mixité vécue concrètement, l’ouverture culturelle, a partir de la richesse des actions conduites, des réussites et des déceptions. Dans le cadre des visites de terrains de l’étude prospective des années collège
Visite de terrain à Marseille
Vendredi, 12 novembre 2010
Dans le cadre de l’étude que m’a confiée la Délégation à la prospective sur le thème de « l’avenir des années collège dans les territoires urbains sensibles », je me rends à Marseille du lundi 15 au mercredi 17 novembre pour y rencontrer des acteurs de la politique de la ville et de l’éducation nationale.
Cette étude de prospective est consacrée à la problématique de l’adolescence dans le contexte particulier des quartiers de rénovation urbaine. Ceux-ci sont en train d’être profondément transformés du point de vue du bâti grâce aux programmes ANRU et au plan de cohésion sociale portés par Jean-Louis Borloo. Il s’agit de travailler sur le volet lié à la jeunesse et d’envisager les évolutions possibles au cours des vingt prochaines années, ainsi que les actions à mener pour rendre possible la réalisation de scénarios favorables.
Des déplacements à Roubaix, Montbéliard et en région parisienne sont par ailleurs prévus au cours des prochaines semaines, ainsi que deux tables rondes au Sénat, consacrées aux structures de socialisation des adolescents (mercredi 15 décembre 2010 à 15h) et à leur environnement et conditions de vie (mercredi 12 janvier 2011 à 15h). Ces deux tables rondes font suite à l’atelier du 10 Novembre autour du thème « Identité des adolescents et relations aux autres ». L’ensemble de ces travaux aboutira à un « atelier de prospective » au Sénat le 27 janvier 2011, préalablement à la remise de mon rapport.
Table ronde 1: Identité des adolescents et relations aux autres
Mardi, 9 novembre 2010
J’organise ce mercredi 10 novembre au Sénat une première table ronde, visant à identifier les principaux déterminants de l’identité des adolescents et de leurs relations aux autres dans les quartiers urbains les plus en difficulté.
Bockel remet son rapport sur la délinquance juvénile au chef de l’Etat
Jeudi, 4 novembre 2010
Le secrétaire d’Etat à la Justice et ancien maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel, a remis aujourd’hui au Président de la République son rapport sur la prévention de la délinquance juvénile.
Se basant sur le constat du doublement du nombre de mineurs mis en cause dans des faits de délinquance en une vingtaine d’années, il avance une quinzaine de propositions. Parmi ces propositions : la responsabilisation des parents et l’idée controversée d’un repérage des troubles du comportement dès 2-3 ans.
Lire le rapport de Jean-Marie Bockel