J’ai assisté ce matin à un colloque organisé au Sénat par le Centre d’histoire sociale du XXè siècle, le CNRS, Université Paris 1 Sorbonne, avec le soutien de la Ville de Paris, sur le thème « Aux origines de la gouvernance métropolitaine ».
Outre l’intervention de sociologues et d’historiens qui ont rappelé les grandes étapes de l’évolution de la gouvernance locale en Ile-de-France, j’ai pu avoir un échange de vues avec Patrick Braouzec, Député de Seine-Saint-Denis et Président de la communauté d’agglomération « Plaine commune ».
Patrick Braouzec est partisan d’un développement du « Grand Paris » basé sur quelques grandes intercommunalités regroupant chacune plusieurs centaines de milliers d’habitants. On appelle généralement cela, le modèle en pétales, Paris étant le cêur de cette fleur’Reste cependant posée la problématique des départements de la première couronne. Les maintenir revient alors à généraliser la couche supplémentaire dans notre mille feuilles administrativo-politique déjà si copieux.
Pour ma part, je ne peux qu’être opposé à cette vision des choses. Les périmètres de ces intercommunalités de grande ampleur, qui seraient de toutes les manières de taille inférieure à celle des départements actuels, ne seraient pas plus pertinents que ceux des trois départements de petite couronne. De plus, si l’identification des franciliens à leur département d’origine est déjà une vraie question, que penser alors de leur identification à un ensemble de 300 ou 400 mille habitants ! Non, plus je tourne le problème, plus le périmètre adéquat me semble être au minimum celui de Paris et des trois départements 92, 93, 94.
Bonne nouvelle, un intervenant du colloque a annoncé que Bertrand Delanoë s’était déclaré favorable à une mise en commun des ressources de taxe professionnelle de Paris, pour peu que le département des Hauts de Seine l’accepte également’
Philippe Dallier
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