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Philippe Dallier se félicite des déclarations du président Nicolas Sarkozy sur la gouvernance

Mardi, 27 mai 2008

Philippe Dallier (UMP ‘ Seine-Saint-Denis), qui a proposé récemment dans un rapport de l’Observatoire de la décentralisation la création d’un « Grand Paris » composé des quatre conseils généraux de la petite couronne se félicite des déclarations du chef de l’êtat, Nicolas Sarkozy, ce matin sur RTL. Il partage l’analyse du Président selon lequel il y a « un problème de gouvernance en Ile-de-France » parce qu’aujourd’hui « personne ne sait qui décide ».

Philippe Dallier réaffirme la nécessité de poser le problème de la gouvernance, et donc des institutions, en même temps que celui de la définition d’un nouveau projet pour la métropole, qui devra être mis en êuvre par une nouvelle collectivité territoriale. Il considère, également, comme primordial que le Grand Paris s’attache tout particulièrement au partage équitable de la richesse économique produite sur le territoire du Grand Paris entre l’ensemble des collectivités locales.

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Nicolas Sarkozy met en cause la gouvernance de l’Ile-de-France

Mardi, 27 mai 2008

08 01 08 confpresse discours.serendipityThumb Nicolas Sarkozy met en cause la gouvernance de lIle de France
Invité de RTL, le président de la République a considéré que la gouvernance de l’île-de-France n’était pas satisfaisante et s’est déclaré favorable à leur évolution.

Voici les extraits de l’intervention du chef de l’Etat concernant le Grand Paris :

A. Duhamel : Alors, sur un sujet complètement différent, le RER A. Bon, pour les provinciaux, ça concerne quand même un million de Franciliens chaque jour, ça se passe particulièrement mal, c’est particulièrement inconfortable, et vous avez dit que vous alliez vous en occuper personnellement. Qu’est-ce que ça veut dire ? Vous allez mettre une casquette et puis vous installez aux commandes ?

Merci, mais je peux peut-être quand même m’installer aux commandes sans casquette. Mais enfin, si la casquette vous fait plaisir, pourquoi pas. La ligne RER A ce n’est pas n’importe quelle ligne. Savez-vous que c’est la ligne la plus fréquentée du monde : presque 1,1 million passagers chaque jour ? Ca fait quinze ans que j’entends dire qu’elle est vétuste, que les gens sont entassés comme des sardines et que ça ne va pas. Et qu’est-ce que je constate ? Un dialogue, un débat où chacun rivalise d’immobilise et de conservatisme et que, alors que chacun sait que sur cette ligne il faudrait mettre des RER à deux étages, parce que l’avantage du deux-étages c’est qu’on met davantage de monde, et qu’en même temps ça ne coûte pas plus cher, et ça ne se fait pas. Alors, j’ai demandé’ hier, avec le Premier ministre, nous avons eu une réunion avec le Premier ministre, le ministre Bussereau, les dirigeants de la RATP et ceux de la SNCF, puisque vous savez que les RER c’est à la fois RATP et SNCF, et nous avons décidé que la RATP mettrait la moitié du financement de la modernisation de la ligne RER A.

J.-M. Aphatie : « La moitié », c’est-à-dire ?

La moitié, c’est environ 500 millions, mettons entre 250 et 300 millions. La moitié du financement, nous le débloquons. Et je demande au Syndicat des Transports Parisiens de faire sa part du travail et de mettre l’autre moitié pour que le travaux de modernisation commencent tout de suite, qu’on commande les nouvelles rames et d’ici à douze ans, l’ensemble des passagers puissent en bénéficier. Mais ce n’est que le début, Monsieur Duhamel, parce que moi je considère que tout ça ne fonctionne pas bien et qu’il y a un problème de gouvernance.

C. Hondelatte : Oui, parce que moi j’adore vous entendre parler de choses pratiques comme ça, mais est-ce que c’est vraiment le rôle du président de la République de commander des rames à deux étages ?

Ah bon, parce que vous trouvez qu’une ligne de RER fréquentée par 1,1 million personnes c’est pas digne du président de la République ? Ah bon !

C. Hondelatte : Parce que, je veux dire qu’il y a des gens qui sont là pour s’en occuper et qui n’ont pas fait leur job.

Ok ! Le président de la République il doit s’occuper de la principale ligne de transports en commun. J’ajoute que la politique que nous mettons en mettre avec F. Fillon c’est une politique qui donne la priorité aux transports en commun. Comment puis-je être crédible sur la priorité aux transports en commun et laisser des joutes politiques politiciennes qui prennent en otage une ligne de RER ?

J.-M. Aphatie : Qui n’a pas fait son travail ?

A. Duhamel : Vous pensez à qui ?

J.-M. Aphatie : Qui n’a pas fait son travail ?

Ecoutez, pour moi, il y a un problème de gouvernance dans la région Ile-de-France et je ne mets en cause personne.

J.-M. Aphatie : Vous visez le président de la région ?

Non.

J.-M. Aphatie : Il va se sentir visé, vous le savez.

Peut-être, mais enfin il ne devrait pas.

J.-M. Aphatie : Il va répondre.

Encore que, je ne peux pas être le seul responsable de ce qui ne va pas en France quand même alors que je suis Président depuis treize mois. Moi, je veux bien avoir les épaules larges, mais enfin je ne peux pas être le seul à assumer les responsabilités. On ne peut pas non plus vouloir être président de la région, maire de Paris, dirigeant de collectivité territoriale et dire : « excusez-moi, ce n’est pas ma faute, c’est les autres », bon, mais peu importe. Ce qui compte c’est que nous avons une région parisienne de 12 millions d’habitants, si on continue comme ça, on ne fera aucun des travaux d’infrastructures dont la région francilienne a besoin. Je prends un exemple, moi, je crois beaucoup au projet que j’ai appelé le Grand Paris que je veux faire en accord avec le maire de Paris, le président de la région. Mais regardez, je voudrais qu’on crée une véritable Silicon Valley sur le plateau de Saclay. Mais sur le plateau de Saclay, il n’y a pas de ligne de bus, il n’y a pas de ligne de métro. Comment on peut faire ? Cela fait des années que j’entends dire qu’il faut un deuxième périphérique en région parisienne, je suis tout à fait opposé à ce qu’on fasse un deuxième périphérique, et d’ailleurs pour la voiture je me demande où on le ferait. En revanche, on peut créer un périphérique de transports en commun, soit une ligne de métro qui ferait la grande circonférence parisienne, soit une ligne tramway, peu importe. Si l’Etat ne s’y met pas, comment ça va avancer ? Je voudrais qu’on crée une ou deux nouvelles villes, pas “villes nouvelles”, nouvelles villes, écologiques, où il fait bon vivre.

C. Hondelatte : C’est quoi la différence entre “ville nouvelle” et “nouvelle ville” ?

Tout simplement, la “ville nouvelle” c’est une ville avec tous ses défauts qu’on met dans un nouvel endroit, la “nouvelle ville” c’est une ville’

C. Hondelatte : ‘ elle n’aura pas de défaut.

Non, ce n’est pas qu’elle n’aura pas de défaut, c’est une ville qui tire les conséquences des évolutions architecturales, qu’on tourne le dos à toutes les folies des années 60, qu’on fasse de cette ville la ville du développement durable, avec des énergies renouvelables, avec des transports en commun, avec des gens qui soient heureux d’y vivre, avec un habitat individuel, bon. Si on ne fait pas ça, comment on va le faire ? Alors ce n’est que le début d’une réflexion, C. Blanc en est chargé et je poserai la question de la gouvernance. Parce qu’aujourd’hui, personne ne sait qui décide. Et quand on ne sait pas qui décide, il y a toujours quelqu’un qui a la force de dire non et personne qui a la force de dire oui. Et sur l’affaire du RER A, il y a quelque chose qui est extraordinaire, tout le monde est responsable – je n’accuse personne, parce que chacun fait son travail dans des conditions pas simples – mais personne n’est responsable. Mais qui est otages de ça ? Ceux qui prennent la ligne de RER A et qui n’en peuvent plus et qui disent pourquoi cela ne marche pas ? Alors vous dites c’est curieux, le président de la République s’en mêle. Mais ce qui serait curieux c’est que le président de la République ne s’en mêle pas.

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Le Grand Paris est une évidence

Mercredi, 21 mai 2008

 Le Grand Paris est une évidence Pierre Mansat, adjoint du maire de Paris (à gauche de Bertrand Delanoë sur la photo) signe dans le Monde une tribune avec Stéphane Gatignon, le maire de Sevran dans laquelle il défend l’urgence de créer une nouvelle gouvernance pour la métropole.

Voici le texte de cette tribune :

Maire de Sevran, commune parmi les plus pauvres de la métropole, et adjoint au maire de Paris, capitale riche et attractive, ensemble nous prenons position : la métropole est la bonne échelle pour résoudre les inégalités entre nos villes. Nos réalités sont distinctes, notre avenir est commun. Le statu quo serait à coup sûr source d’étouffement. Il faut inventer un cadre démocratique, une gouvernance pour ce territoire.

La métropole parisienne est un lieu de vie, d’échanges. Les villes, les départements qui la composent sont dépendants les uns des autres. La métropole a besoin de penser les politiques publiques en phase avec cette communauté de destin. A défaut, les écarts pourraient se creuser entre les territoires trop souvent oubliés et les autres. Très loin d’une relation de domination entre Paris et la “banlieue” sur laquelle s’est construite l’histoire de l’agglomération, il faut maintenant passer à la culture de coopération et de solidarité.

Les inégalités sont éthiquement inacceptables, socialement inopérantes. Nous ne croyons pas à l’illusion de territoires dorés côtoyant les zones de grande pauvreté. Une ville, un département ne peuvent se développer au détriment de leurs voisins. Pour les grands projets – transports, logements, écologie, emplois -, les décisions doivent être cohérentes, les ressources comme les bénéfices doivent être partagés.

Prenons les transports. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord : il faut construire le métrophérique (métro de la petite couronne). Nous n’acceptons pas que ce projet mette trente ans pour voir le jour. Il est urgent de permettre aux habitants de banlieue de pouvoir se déplacer sans passer par le centre. Il est urgent de désengorger les lignes de métro intra-muros, et plus encore le réseau express régional (RER), dont les dysfonctionnements deviennent des obstacles à l’embauche. Mettre cette question au coeur des préoccupations est une des clés du développement et du respect de l’environnement. Alors il faut faire vite. Il faut griller les étapes. Il faut que tous les partenaires de la métropole en prennent la décision ensemble ; et en donnent les moyens au syndicat des transports (STIF).

Autre enjeu, le logement. Pour sortir de la crise du logement, il faut construire 60 000 logements par an, dont beaucoup de logements sociaux. Cela dans un contexte de raréfaction des terrains et de flambée des prix du foncier en petite couronne. Nous ne relèverons pas ce défi chacun dans notre coin. Il faut mutualiser les moyens, chercher de nouveaux financements, inventer de nouveaux règlements. Il faut créer un nouvel équilibre entre l’est et l’ouest.

A la croisée de ces deux sujets, une meilleure répartition territoriale des pôles de développement est nécessaire, autant pour l’équilibre de la métropole que pour le rapprochement des bassins d’emploi et d’habitat. Les collectivités concernées doivent travailler ensemble pour apporter des réponses à ces questions d’intérêt général sans a priori concernant les formes de gouvernance et loin des débats d’ego. Une réforme de la fiscalité locale fondée sur la péréquation financière doit permettre la mutualisation des moyens.

Une nouvelle culture doit éclore. Le travail en commun, la transversalité, le respect autour de projets cohérents et crédibles à l’échelle métropolitaine en sont la base. Et puis, il faut des actes pour contribuer à l’émergence d’une identité commune. Par exemple, des lieux culturels communs.

La conférence métropolitaine réunira en juin des assises de la métropole parisienne, pour porter le débat devant la population. Nous y serons porteurs de cette nouvelle vision de notre avenir commun. Avec l’ambition de contribuer avec les représentants de toutes les collectivités de la métropole, toutes sensibilités confondues, à construire ensemble une métropole attractive et solidaire.

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Stéphane Gatignon, maire de Sevran, conseiller général de Seine-Saint-Denis

Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris

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Goasquen veut en finir avec la frilosité sur le Grand Paris

Mardi, 20 mai 2008

Goasguen.serendipityThumb Goasquen veut en finir avec la frilosité sur le Grand Paris

Dans un entretien au Figaro d’hier, le maire du 16ème arrondissement de Paris, Claude Goasguen prend ses distances avec les positions du président du groupe UMP du Conseil régional, Roger Karoutchi.

Roger Karoutchi, chef de file UMP au conseil régional d’Ile-de-France, s’est emparé de ce thème. Que proposez-vous de nouveau ?

êlu des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi a une vision très restrictive du Grand Paris. Il propose un simple syndicat mixte pour mettre en êuvre des projets communs à plusieurs collectivités locales en matière de transports ou de logement. C’est très insuffisant. En réalité, Roger n’a pas envie d’avoir des difficultés avec les barons de l’UMP dans les départements de la petite et de la grande couronne, parce qu’il ambitionne de conduire la droite aux régionales de 2010. Il faut en finir avec cette frilosité des élus locaux attachés à leur fief, et donner la parole aux Franciliens aux régionales. Nicolas Sarkozy ne devrait pas voir mon projet d’un mauvais oeil, même si, j’en conviens, cela ne se fera pas sans soubresauts.

êtes-vous partisan d’une communauté urbaine à Paris ?

Ce serait l’idéal, car Paris est la seule agglomération de France à ne pas avoir de communauté urbaine avec les communes limitrophes. Mais il me paraît plus réaliste de créer une communauté d’agglomération, qui exerce de droit certaines compétences développement économique, politique de la ville et laisse aux communes le choix de mettre ou non en commun d’autres dossiers comme l’assainissement des eaux ou les équipements culturels et sportifs. Créer une communauté d’agglomération, c’est un projet exigeant, mais on peut y parvenir.

Posté par Modérateur dans Presse  à 15:09 | Commentaires fermés | Rétroliens (0)

Huchon toujours hostile au Grand Paris

Lundi, 19 mai 2008

h 9 ill 723898 huchon.serendipityThumb Huchon toujours hostile au Grand Paris

Dans un entretien au JDD, le président de la région Ile-de-France continue à critiquer le projet de Grand Paris et à en nier l’utilité. Il estime que l’annonce de propositions institutionnelles fin 2009 pourtant évoquées par Christian Blanc lors de sa conférence de presse n’aura pas lieu.

Posté par Modérateur dans Presse  à 15:18 | Commentaires (1) | Rétroliens (0)

Philippe Dallier se félicite de l’annonce par Christian Blanc d’une nouvelle gouvernance du Grand Paris fin 2009

Mardi, 13 mai 2008

Philippe Dallier (UMP-Seine-Saint-Denis), rapporteur de l’Observatoire de la décentralisation du Sénat sur le « Grand Paris » a pris connaissance avec satisfaction de la lettre de mission adressée par le président de la République au Secrétaire d’êtat chargé du développement de la région capitale. Il salue, en particulier, la volonté de réduire la fracture territoriale, de rétablir une cohérence urbaine et sociale et d’assurer une compétitivité de Paris comme « ville monde ». Il estime que la référence dans la lettre de mission à une nouvelle gouvernance de la région capitale constitue un signe important dans le sens d’une réforme profonde de l’administration de la métropole qu’il appelle de ses vêux.

Philippe Dallier considère, en particulier, que l’annonce évoquée par Christian Blanc d’un nouveau mode de gouvernance fin 2009 est compatible, tant en ce qui concerne les délais que la portée du projet envisagé, avec son propre projet de gouvernance du Grand Paris et, en particulier, sa proposition de fusionner les quatre départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne dès 2010.

Posté par Modérateur dans Débats  à 17:53 | Commentaires fermés | Rétroliens (0)

Discours de Chritian Blanc lors d’une conférence de presse

Mardi, 13 mai 2008

Blanc.serendipityThumb Discours de Chritian Blanc lors dune conférence de presse

Mesdames, Messieurs,

Le Secrétariat d’Etat dont j’ai la charge a été créé le 18 mars dernier par la volonté du Président de la République et du Premier Ministre.

Aujourd’hui, fort de la Lettre de mission que le Président de la République vient de m’adresser, les objectifs sont clairement définis.

Depuis presque deux mois, je rencontre, j’écoute.

Les acteurs de ce dossier sont nombreux, très nombreux. Je continuerai mes consultations au-delà de cette rencontre, avec vous, aujourd’hui. Je les continuerai dans les mêmes conditions, c’est-à-dire sans faire de communication ponctuelle après avoir vu tel ou tel, et je vous remercie de le comprendre. Vous l’avez bien accepté jusqu’à ce jour et je tiens, d’ailleurs, à vous en remercier.

La tâche est immense, le défi important. Une vision d’ensemble ne peut se faire en quelques semaines, quelques mois.

« La vision doit précéder le projet, et le projet doit conduire au choix de l’organisation et de la gouvernance »

D’abord un constat :

Partout dans le monde, l’Etat assure un pilotage stratégique des régions capitales. Avec la région parisienne, dont le rayonnement économique est un facteur de succès pour l’ensemble du territoire national ‘ et qui produit directement 29% de sa richesse ‘ la France a la chance de posséder un joyau disposant de potentiels exceptionnels. Pourtant, plusieurs analyses tendent à démontrer que, depuis quelques années, son développement a été moindre que celui de ses concurrentes. Pour jouer à plein son rôle moteur, notre région capitale manque depuis trop longtemps d’une vision partagée de son avenir. Il convient donc d’imaginer une ambition, une vision à 20 ou 30 ans, permettant de mettre en êuvre une stratégie et un plan d’action pour :

‘ Redonner une vitalité économique forte à la région capitale. Dans son périmètre économique, la région parisienne dispose de potentiels de connaissances et de créativité équivalents et parfois supérieurs à ceux de Londres ou New York.

‘ Tenir compte des populations qui habitent des zones en grande difficulté et qui exercent des métiers peu qualifiés. Ces populations sont un rouage essentiel du développement économique.

‘ Anticiper les conséquences du nouveau contexte écologique planétaire. Le développement durable sera la condition du développement économique et social.

‘ Dimensionner les infrastructures permettant, non seulement d’accompagner la croissance du bassin parisien, mais aussi de répondre aux besoins d’échanges avec chaque partie du territoire national et avec les pays étrangers.

‘ Prévoir des gestes architecturaux forts contribuant au rayonnement culturel de notre région capitale, facteur essentiel de son attractivité.

Pour atteindre ces objectifs, une administration de mission transversale est créée. Composée d’environ 50 personnes, elle travaillera en étroite collaboration avec les administrations existantes, aux côtés de Marc Véron, le directeur de mon Cabinet, et de moi-même et sera dirigée par Pierre Veltz. Elle est organisée en mode projet.

Elle mettra en êuvre le processus suivant :

1. Consultation des élus régionaux, des présidents de conseils généraux, des maires et présidents de communautés d’agglomérations, des organisations professionnelles et de l’ensemble des acteurs économiques ainsi que d’experts de diverses disciplines. Cette démarche d’écoute permettra de mettre en résonnance leurs avis, leurs rapports et leurs idées ; elle assurera la lisibilité et la légitimité du projet global.

2. Analyse et prise en considération des travaux, nombreux, réalisés depuis quelques années sur la région parisienne, particulièrement ceux de l’APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme) et ceux l’IAURIF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région d’Ile-de-France).

3. Communication en Conseil des ministres, vers la fin de l’année, d’une stratégie et d’une première esquisse pour la région capitale à un horizon de 30 ans.

4. Lancement, vers la fin de l’année 2008 et en liaison avec les autorités publiques, de deux projets structurants, à l’évidence, tels que :

‘ la création d’un cluster technologique et scientifique d’envergure mondiale sur le Plateau de Saclay au Sud ;
‘ l’aménagement de la Plaine de France au Nord-est.

5. Lancement, au printemps 2009, de projets prioritaires complémentaires afin de mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire de façon cohérente.

6. Présentation, fin 2009, d’un projet global pour l’avenir de la région capitale et proposition d’un mode de gouvernance.

Voici donc exposés les objectifs, la méthode de travail et le calendrier.

Je vous remercie de votre attention.

Posté par Modérateur dans Débats  à 16:25 | Commentaires (1) | Rétroliens (0)

Delanoë ne revendique pas le poste de maire du Grand Paris

Mardi, 6 mai 2008

portrait delanoe 2.serendipityThumb Delanoë ne revendique pas le poste de maire du Grand Paris
Dans un entretien à Libération, le maire de Paris réaffirme la nécessité de créer une structure commune au niveau de la métropole pour s’occuper de la question du logement et du développement économique. Par ailleurs, il déclare qu’il n’est pas candidat pour exercer la fonction de maire du Grand Paris car il veut “évacuer la crainte selon laquelle Paris voudrait dominer”.

Posté par Modérateur dans Presse  à 15:53 | Commentaires fermés | Rétroliens (0)

Yves Jégo veut rassembler “les oubliés du Grand Paris”

Lundi, 5 mai 2008

jego.serendipityThumb Yves Jégo veut rassembler les oubliés du Grand Paris
Yves Jégo, le Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer a accordé un entretien au Journal du dimanche dans lequel il se déclare favorable à la création d’une communauté urbaine entre la capitale et les communes qui lui sont proches.

Posté par Modérateur dans Presse  à 15:51 | Commentaires fermés | Rétroliens (0)
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    Philippe Dallier, Sénateur de la Seine-Saint-Denis

    Philippe Dallier, Sénateur de la Seine-Saint-Denis.

    J’ai été désigné par l’Observatoire de la décentralisation du Sénat pour préparer un rapport sur les perspectives d’évolutions institutionnelles du Grand Paris.

    Au travers de ce blog, je souhaite vous associer à mon travail de rapporteur afin que vous puissiez m’aider à formuler des propositions innovantes et utiles. Je lirai avec attention vos contributions et je ferai mon possible pour répondre le plus rapidement possible. Je vous remercie de votre participation.
    Philippe Dallier

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