L'avenir institutionnel du Grand Paris

Monsieur Philippe Dallier,

J’ai suivi de très près votre chemin vers votre rapport que je trouve très bon (avec quelques objections mais je ne poste pas ce commentaire pour cela).

J’ai également suivi l’émission télévisée à laquelle vous participiez hier. Elle fut bien trop courte pour montrer à quel point votre proposition est bénéfique pour les citoyens du périmètre que vous avez choisi et à mon sens pour tous les Français. J’ai également lu les articles dans la presse sur votre rapport et les commentaires des lecteurs qui les accompagnent sur Internet.

Il me semble que la quasi totalité des lecteurs (que j’associe ici au citoyens du secteur Paris-première couronne) jugent que votre proposition en deux étapes est idéale.

A l’opposé, en lisant dans la presse ou en suivant l’émission d’hier les réactions et les propositions des élus dont le pouvoir serait modifié avec votre proposition de Grand Paris, l’on voit bien qu’ils ont un avis parfaitement opposés aux citoyens du secteur Paris-première couronne.

Ma question est la suivante : qui tranchera ? Nos élus régionaux ou départementaux qui veulent sauver leur place (le président de la région craint de voir une si grosse entité lui échapper, à la tête des départements tout le monde n’est pas certain de retrouver une place au sein de la gouvernance du Grand Paris) ? Ou nos maires de communes et arrondissement ? Pourquoi ne pas songer également à un référendum local ?

Je sais que tant que le secrétaire d’Etat ne sera pas exprimer il sera difficile de s’avancer d’avantage, mais le but de ma question est plus d’aider à la réflexion qu’à chercher une réponse immédiate.

Bon courage pour la suite.

Cordialement.